mercredi 17 juin 2015

Sully-s/Loire- St-Benoît-s/Loire-ORLéANS-Meung sur la Loire à Vélo


Le château de Sully-sur-Loire, forteresse médiévale, demeure des ducs de Sully.





L’imposante architecture médiévale du château de Sully domine la Loire de ses sept siècles d’existence. Avec ses hautes tours, ses douves encore en eau et sa superbe charpente en berceau brisé, le château se présente tel un gardien des riches heures de l’histoire de France.


Jeanne d’Arc, Louis XIV et Anne d’Autriche, Mazarin, le maréchal de Turenne ou Voltaire, la liste des personnages célèbres qui ont séjourné au château s’égraine comme un who’s who historique ! La forteresse a été édifiée à la fin du XIVe siècle sur un site qui commandait l’un des rares franchissements de la Loire. C’est le grand Sully, Maximilien de Béthune qui en fait la réputation internationale et le château est resté la propriété de la famille Béthune-Sully jusqu’en 1962 où il est devenu celle du département du Loiret. À voir notamment le salon d’honneur et ses portraits des ducs de Sully, la chambre de Psyché ainsi qu’un chef d’œuvre des compagnons charpentiers d’Orléans, le « Grand Galetas », une charpente au berceau brisé construite il y a 600 ans.




Chronologie de la vie de Sully.
1559 : Maximilien de Béthune naît au château de Rosny-sur-Seine (Yvelines).
1572 : à l’occasion du mariage à Paris d’Henri de Navarre, futur Henri IV, Maximilien de Béthune fait la connaissance de celui-ci, peu avant la Saint-Barthélemy (24 août 1572).
1598 : il est nommé au poste déterminant de Surintendant des finances.
1599 : il devient grand voyer de France, Surintendant des fortifications, puis Grand Maître de l’artillerie.






1602 : Maximilien de Béthune achète le château de Sully-sur-Loire à Claude de la Trémoïlle.
1606 : Maximilien de Béthune reçoit le titre de Duc de Sully et pair de France. Il est nommé aussi Surintendant des bâtiments.
1611 : six mois après l’assassinat d’Henri IV (14 mai 1610), le Duc de Sully démissionne progressivement de toutes ses charges.
1638 : les Oeconomies Royales, les mémoires du Duc de Sully sont imprimées au château de Sully-sur-Loire.







1641 : le Duc de Sully s’éteint au château de Villebon (Eure-et-Loir) à l’âge de 82 ans.









L’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
L’abbaye de Fleury et sa basilique en imposent par la ferveur des moines qui y vivent, imprégnant les lieux d’une dimension mystique et de chants grégoriens. L’ensemble est une magnifique œuvre d’art roman, l’une des abbatiales les plus remarquables et les plus anciennes de France. Fondée en 651, l’abbaye de Fleury fut un grand centre de culture du IXe au XIIe siècle avant l’incendie du monastère en 1359 et le pillage de sa bibliothèque durant les guerres de religion. Les moines bénédictins, dispersés en 1790, sont revenus en 1944 pour mener leur vie conventionnelle selon la règle de Saint-Benoît.




Orléans. Cathédrale Sainte-Croix.








Orléans est aussi la ville de Jeanne d'Arc. Pendant la guerre de Cent Ans, cette jeune femme a joué un rôle important à Orléans. En 1428, les Anglais assiègent la ville. Sur la rive sud, un châtelet dit « des Tourelles » protégeait l'accès au pont. La levée du siège de la ville, en 1429 par Jeanne d'Arc marque le début de la reconquête des territoires occupés par les Anglais. C'est là qu'eut lieu la bataille qui permit à Jeanne d'Arc d'entrer dans la ville occupée.







La ville fut libérée le 8 mai 1429. Les habitants lui vouèrent dès lors une admiration et une fidélité qui durent encore aujourd'hui. Ils la nommèrent « la pucelle d'Orléans » et lui offrirent une maison bourgeoise dans la ville. Ils contribuèrent également à la rançon pour la délivrer lorsque celle-ci fut faite prisonnière, en vain, car Charles VII, le dauphin devenu roi grâce à elle, garda l'argent pour lui.





Château de Meung-sur-Loire.
Entre Petite Beauce et Sologne, sur la rive droite de la Loire, le Château domine les petits ruisseaux formant les Mauves, modeste affluent de la Loire qui autrefois ont connu une activité importante avec pas moins de 39 moulins. Cet ancien marché fortifié de l’époque gauloise devient, dès le 4ème siècle, une forteresse, rasée par les Vandales en 406. Saint-Liphard et ses disciples l’occupent au 6ème siècle et assainissent les marécages pour faire les Mauves.
Meung-sur-Loire n’échappe pas aux invasions normandes dont la Loire est le théâtre. En 869, le roi Eudes s’oppose au pillage de la chapelle, mais son armée est battue. Les Normands saccagent et brûlent le château.



Les évêques d’Orléans, à la fin du 11ème siècle, en font leur résidence épiscopale. Jusqu’à la Révolution, pas moins de 53 évêques et 6 cardinaux occupent le château et sont responsables de la justice de la région. Ils font aussi de cet édifice une prison bien particulière puisque les condamnés à mort voient leur peine commuée à vie, l’Eglise interdisant l’effusion de sang et n’autorisant que la pratique de la « question par l’eau » comme torture.
Pendant la guerre de Cent Ans, et plus particulièrement à l’époque de Jeanne d’Arc, le château connaît des heures riches en évènements, de par sa position stratégique. En 1428, le chef anglais Lord Salisbury, qui avait investi la place, fut blessé à la tête lors de la bataille d’Orléans et meurt au château. En avril 1429, le général Talbot, nouveau chef anglais, est chassé d’Orléans avec ses 4000 hommes par Jeanne d’Arc et Gilles de Rais et délogé du château trois semaines plus tard.
En mai 1461, le poète François Villon y est interné à la suite d’un vol. Cinq mois plus tard, libéré par le roi Louis XI de passage à Meung-sur-Loire, il rédige « Le Grand Testament ».

Saisi à la Révolution comme bien du clergé, le château est vendu aux enchères en 1791. Il est alors acheté par le Baron Lecoulteux, Premier Trésorier de la nouvelle République et fondateur de la Banque de France, qui devient maire de Meung-sur-Loire. Actuellement, le château est une propriété privée dont le mobilier retrace ce passé historique.



L’édifice présente une solide courtine à quatre angles, renforcée de sept tours rondes qui dominent les douves et défendent le corps du logis. L’aspect actuel de la façade ouest présente les aménagements réalisés au 17ème et au 18ème siècle. Au 18ème, l’évêque d’Orléans, exilé au château, fait tracer les jardins et construire, dans le parc, le pavillon de musique (réplique du Trianon de Versailles). Les façades Nord et Est, la salle des gardes et quelques tours voutées, les souterrains, le cul de basse fosse conservent leur caractère d’origine.
Cette « petite Venise » garde aussi le souvenir de Jean Chopinel (1240-1305), plus connu sous le nom de Jehan de Meung, auteur de quelques derniers 18000 vers du Roman de la Rose. Plus près de nous, au 19ème siècle, le peintre Ingres, élève de Davis, célèbre notamment pour « La Grande Odalisque », séjourne dans cette cité.




Quelles sont les causes des inondations ?
Une inondation  est la submersion temporaire par l’eau de territoires normalement émergés. Ici, les inondations sont provoquées par les crues de la Loire, engendrées par de fortes pluies orageuses d’origine méditerranéenne, associées aux longues périodes de précipitations venant de l’Atlantique. La commune peut être inondée par surverse (débordement de la Loire par-dessus la digue au niveau du déversoir) ou par rupture de digues, comme ce fut le cas lors des crues d’octobre 1846 et de juin 1856. Le déversoir de Montlivault a été aménagé à la suite de ces évènements historiques.




Quelles sont leurs conséquences ?
Elles ne se limitent pas toujours à la zone inondée. Les inondations peuvent avoir de graves conséquences sur les personnes, l’activité économique, les infrastructures, l’environnement et le patrimoine culturel. Elles peuvent endommager ou détruire les logements et les zones d’activités touchés par la montée des eaux. Elles peuvent également engendrer des dysfonctionnements sur les réseaux (eau potable, électricité, téléphone, routes, transports) et impacter directement ou indirectement toute une population.

 

4 commentaires:

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    1. ce fut à la fois physique et culturel (mal aux fesses...)

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  2. on suit l"artiste le long de son périple

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    1. un bien pâle artiste au regard de tes créations entoilées ou empartitionnées....

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