jeudi 27 août 2015

La Cité de la Voile-Eric TABARLY


Quéven – les premières images représentent les incontournables de Quéven, ville de 8 600 habitants, à 7 km de Lorient, où demeure mon ami Bobo.


 Lors du premier conflit mondial 1914-1918, Quéven perdra 101 de ses enfants. En janvier 1945, la ville de Toulouse accepta la proposition d'adoption de la commune meurtrie, et en conséquence le parrainage proposé à cette fin, le 23 décembre 1945, par le maire de Quéven de l'époque, Louis Kermabon. Ultérieurement, en souvenir de cette aide, la commune de Quéven inaugurera une Place de Toulouse et la ville rose, une rue de Quéven.

 La commune de Quéven a été décorée le 25 septembre 1949 de la Croix de guerre 1939-1945, par citation en date du 11 novembre 1948.
Cité de la Voile – Éric Tabarly.
 
our certains, elle est merveilleuse, mystérieuse. Pour d’autres, elle est imprévisible. Mais tous vous le diront, la mer fascine…




La Cité de la Voile Éric Tabarly propose une visite en 7 escales. Plus de 3 heures à la découverte de la voile et de la course au large.  L'aventure océanique nous attend ici à Lorient à travers un espace muséographique ludique et dynamique avec films, manipulations, simulateur de navigation, cinéma 4D... Une découverte inédite de la navigation à voile dans le sillage d’Éric Tabarly, marin hors normes, précurseur passionné et grand concepteur.




La Cité de la Voile Éric Tabarly est un centre d'exposition multimédia situé à Lorient. Ce centre est l'unique site touristique d'Europe consacré à la course au large. Il présente, de manière vivante et didactique, les méthodes de construction des voiliers modernes et plus anciens, ainsi que les récits et techniques de la navigation à voile, tout en offrant la possibilité d'expérimenter des sorties en mer. Elle est aussi le port d'attache de la plupart des Pen Duick du navigateur, que l'on peut y observer lors de chacune de leurs escales à Lorient.



La Cité de la voile a ouvert ses portes en avril 2008, après dix ans de gestation. Initiée, immédiatement après la disparition d'Éric Tabarly, par un projet de la famille et des amis du navigateur, comme l'explique, dans le livre qui lui est dédié, son épouse Jacqueline, il a alors été réalisé en partenariat avec les collectivités territoriales avec le concours de l'État et de l'Union européenne, et avec la collaboration technique de la Cité des sciences et de l'industrie.




Son local central est un immense bâtiment moderne aux lignes marines, conçu par l'architecte Jacques Ferrier. Il est édifié au sein du premier Pôle européen de course au large, sur le site de l'ancienne base sous-marine de Lorient. Ce site a d'ailleurs vu naître plusieurs des Pen Duick du navigateur.



La base de sous-marins de Lorient-
Haut lieu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, la base de sous-marins est un élément majeur du patrimoine de l'humanité, comme architecture militaire et comme trace des affrontements stratégiques du XXe siècle. En juin 1940, alors que la France capitule devant l'avancée des troupes allemandes, l'amiral Doenitz, commandant des sous-marins allemands, cherche un port pour baser ses submersibles. En engageant les sous-marins (les U-Boot) dans la Bataille de l'Atlantique, l'objectif est d'entraver le ravitaillement en matériels et en armes de l'Angleterre. Son choix se porte dès le 28 juin sur Lorient, située au carrefour de grandes routes maritimes, dont l'arsenal est peu endommagé. Entre février 1941 et janvier 1943, trois gigantesques blocs de béton armés sont édifiés sur la presqu'île de Keroman.



En 1943, un quatrième bloc est en cours de construction. Le premier bloc, K1, possède un " slipway " qui permet de sortir les sous-marins de l'eau en trente minutes environ. Le K3 abrite des bassins à flot. Le procédé de protection du toit diffère de celui des deux autres bâtiments avec un système de chambres d'éclatements qui évite la propagation des ondes de choc lors des bombardements. Avec une capacité d'accueil sous abri d'une trentaine de sous-marins, la base de Lorient est la plus importante du Mur de l'Atlantique qui comprend celles de Brest, Saint-Nazaire, La Pallice et Bordeaux. Dès sa libération, la base de Lorient est réutilisée par la Marine française qui ne la quittera qu'en 1997.



De 2001 à 2007, le site fait l'objet d'une reconversion en pôle économique, touristique et nautique. La base de Keroman a reçu le label Patrimoine du XXe siècle.
Keroman 3 : Avec ses trois bassins à flot et ses quatre bassins de radoub qui ouvrent directement sur la rade, munis de magasins et d'ateliers, c'est le plus imposant des blocs de la base de Lorient. Il pouvait accueillir 13 sous-marins, protégés par une toiture qui atteint plus de sept mètres d'épaisseur à certains endroits. Ce site se visite toute l'année.