vendredi 17 mai 2013

Réunion hippique du 8 mai 2013 à Landivisiau




Le sport hippique rassemble toutes les courses de chevaux au galop, au trot ou à l'amble.
Le sport hippique ne doit pas être confondu avec les sports équestres dont les disciplines sont le saut d'obstacles, le dressage et le concours complet. Certaines disciplines de sport équestre se rapportent néanmoins à la course, comme l'endurance.


Dès l'Antiquité, le sport hippique fait partie des loisirs appréciés. En Grèce, les courses montées ou attelées sont pratiquées, tandis qu'à Rome, la population préfère nettement les courses attelées: les fameuses courses de chars. Les courses de chevaux tombent en désuétude en Occident avec la montée du Christianisme, mais durent jusqu'à la fin du XII ème siècle à Byzance. 
Au Moyen-Age on disputait des courses de chevaux dans les villes, le long des rues ou autour des places, en montant à cru. Cet usage s'est conservé dans les palii italiens, dont le plus ancien est le Palio di Asti, remontant aux XIII ème siècle, et le plus fameux le Palio de Sienne. 






Les rois de France et d'Angleterre se disputent la paternité de la rénovation des courses hippiques au XVII ème siècle. Il semble que Louis XIV tienne la corde. Les hippodromes se multiplient aux XVIII ème et XIX ème siècles : le sport hippique est clairement le sport le plus regardé durant cette période sur les deux rives de la Manche. 






Les courses de trot sont pratiquées en France depuis 1835. Cette année-là en effet, un arrêté autorise l'organisation de courses à Nantes, dans la plaine de la Plée, près de la route de Clisson. Un hippodrome est ensuite implanté sur la prairie de Mauves. La première course normande a lieu le 25 septembre 1836 sur la plage de Cabourg. Devant le succès rencontré, l'Hippodrome de la Prairie (Caen) reçoit les premières réunions hippiques de trot les 26 et 27 août 1837. Cette formule s'étend progressivement à la Basse-Normandie durant les années 1840 puis à l'ensemble de la France. Les premières courses de trot en Île-de-France se tiennent en 1878 à l'Hippodrome de Maisons-Lafitte. Depuis, l'Hippodrome de Vincennes propose des courses de trot et devient le « temple du trot ».





Après la Seconde Guerre Mondiale, le monde des courses de plat évolue avec le développement important des courses de pur-sang aux Etats-Unis, au Japon, à Hong Kong et à Dubaï. Pour sa part, le monde du trot reste centré sur l'Europe, avec la France, la Suède et l'Italie comme places fortes, et les  Etats-Unis et le Canada pour le continent américain. 





Les courses hippiques
On distingue plusieurs types d'épreuves dans les courses hippiques.





Les épreuves de trot
Le trot attelé (4 des 8 courses à Landivisiau)
Le driver est assis sur un sulky tracté par le cheval. Le cheval doit trotter le plus vite possible pour atteindre le premier la ligne d'arrivée, mais il ne doit en aucun cas se mettre au galop, sous peine de disqualification.
Le départ se prend de deux manières : soit derrière l'autostart, soit en faisant une volte.






L'autostart est une voiture équipée à l'arrière de deux barrières (une à gauche, l'autre à droite du véhicule). Sur ces barrières, on retrouve les numéros des chevaux, qui doivent se positionner derrière. Le N° 1 est à la corde, le N° 9 à l'extérieur, et les numéros 10 à 18 sont placés sur une seconde ligne. 
Le N° 1 a un trajet plus court, mais risque d'être enfermé par les autres concurrents, alors que le N° 18 a le double désavantage d'être en seconde ligne et à l'extérieur, ce qui l'oblige à l'effort maximal. 
L'autostart roule à vitesse réduite, et lorsque tous les chevaux sont en position et trottent derrière lui, il accélère pour les libérer et lancer ainsi la course. Il n'y a pas eu de départ de ce type à Landi le 8 mai.