samedi 29 décembre 2012

Dernière rando 2012 - Calanque du Port d'Alon-port de la Madrague

En ce 28 décembre 2012, j'ai effectué une sublime rando le long du littoral entre Bandol et Saint-Cyr-sur-Mer. C'était la 45ème randonnée de l'année 2012. Je profite de l'occasion pour décrire les caractériqtiques du littoral varois.





Dans la Var bat le coeur de la Provence. Etendu entre les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes, barré au nord par le Verdon et bercé par la Méditerranée, le département du Var porte le nom du fleuve  qui, jusqu'à l'annexion du comté de Nice à la France en 1860, coulait sur son territoire. Fort de ses traditions et de son remarquable patrimoine, qui plus est doté d'un climat formidable et d'une nature généreuse... ce terroir de contraste cultive une singulière identité, un art de vivre à nul autre pareil.






Faisant partie intégrante de la Côte d'Azur, le littoral varois - doté de longues plages de sable fin, de rivages libres et sauvages et de récentes cités balnéaires offrant à la belle saison tous les plaisirs liés à la mer et au soleil... - recèle deux atouts majeurs: Saint-Tropez, petit port de grande renommée, si sulfureux l'été et si tranquille l'hiver, et les îles d'Or, destination de rêve et de liberté en toute saison.






Le littoral varois, façonné de côtes rocheuses calcaires et cristallines, court sur 352 km. Sous un climat méditerranéen affirmé, il bénéficie d'un ensoleillement important, d'une faible pluviométrie évaluées à 600 mm/an, concentrée à l'automne et au printemps, et de vents parfois violents, asséchant et assainissant l'atmosphère.






Ensoleillement: avec 2700 à 2900 heures par an, le Var est le département le plus ensoleillé de France. Ventilation: le mistral, vent du nord-ouest, autant craint que vénéré par tous, y compris des marins, souffle au plus fort en février, mars, avril, ainsi qu'en juillet et en août.






Pluviométrie: sur le littoral, elle atteint environ 600 mm/an et dépasse parfois les 1000 mm/an sur les massifs de la Sainte Baume et sur le Haut Var. Si les pluies sont rares, à l'opposé de Paris (630 mm/an), elles sont en revanche violentes et de courte durée.



Le littoral est principalement couvert de végétaux susceptibles de résister au sel, aux vents et à la température, tels que barbe de Jupiter, crithme maritime, au nom vernaculaire de perce-pierre témoignant de sa capacité à s'enraciner dans la roche, lys maritime, bruyère multiflore, romarin ou germandrée tomenteuse... sans oublier les pins maritimes ou d'Alep, le chêne-vert et le pin parasol (sur sol sableux), lequel fut introduit par les Romains, grands amateurs de son fruit, le pignon.




Le pin d'Alep: Bien que très sensible au feu, cet ubiquiste (poussant sur tous les sols), présent en Provence depuis 25 millions d'années, qui se ressème grâce à ses graines ailées et à une croissance rapide, gagne du terrain sur les autres espèces arbustives méditerranéennes. Selon son exposition, son port peut être droit et élancé ou, au contraire, torturé par les vents et le sel.





Le littoral varois courant sur 432 km, y compris les 80 km du pourtour des îles, compte 230 km de côtes rocheuses, abruptes et très découpées, 92 km de plages, 40 km de rivages en ville ou portuaires et 70 km classés en zone militaire.