mardi 3 novembre 2015

Pontivy-Mur de Bretagne, le long du Blavet


Le Blavet est un cours d'eau long de 148,9 km. Son cours suit une orientation générale Nord-Sud. Il arrose successivement les départements des Côtes-d'Armor et du Morbihan avant de terminer sa course sous la forme d'un vaste estuaire dans la rade de Lorient.



Son cours, en grande partie artificiel, a été aménagé par l'homme pour ses besoins (production d'électricité, navigation, fourniture d'eau potable, régulation du débit) au cours des deux derniers siècles et peut être divisé en plusieurs sections : le Haut Blavet en amont de Gouarec, la section du Canal de Nantes à Brest de Gouarec à Pontivy, la section du Canal du Blavet de Pontivy à Hennebont et l'estuaire en aval d'Hennebont. À mi-parcours, au niveau du canal de Nantes à Brest, son cours est brusquement interrompu par le barrage de Guerlédan qui donne naissance au plus grand lac artificiel de Bretagne, le lac de Guerlédan.



Le Blavet prend sa source dans les Côtes-d'Armor, à la limite des Monts de Haute-Cornouaille et du Trégor, à 5 km au sud-ouest du bourg de Bourbriac, à une altitude de 280 m. Il se dirige dans un premier temps vers le sud-ouest et alimente l'étang du Blavet puis il se dirige vers le sud et forme la retenue d'eau potable de Kerné-Uhel, puis près de Trémargat il s'enfonce dans de profondes gorges dont les versants sont couverts de bruyères et d'ajoncs touffus, les gorges de Toul-Goulic, et disparait complètement sous un amoncellement de rochers granitiques sur une distance de 300 à 400 mètres.



C'est la perte du Blavet, résultat de plusieurs millions d'années de travail d'érosion de la roche par l'eau. Il poursuit ensuite sa route en direction du sud jusqu'à Gouarec où il tourne brusquement vers l'est à la confluence avec le Doré, important affluent de sa rive droite. Son cours se confond alors avec celui du canal de Nantes à Brest jusqu'à Pontivy. Ce canal est régulé par un système d'écluses construites dans la période post-napoléonienne. En aval des ruines de l'ancienne Abbaye de Bon Repos, à la confluence avec la rivière de Daoulas, son lit s'élargit considérablement à la suite de la construction d'un barrage hydroélectrique barrant son cours à la hauteur du village de Guerlédan.



Ce barrage, achevé en 1930 pour l’électrification du Centre-Bretagne, a noyé 17 écluses du canal de Nantes à Brest et interrompt la navigation sur celui-ci. Le Blavet forme alors un lac de 12 km de long, large de quelques centaines de mètres, aux rives accidentées et boisées, bordé sur sa rive sud par la forêt de Quénécan. Avant la construction de l'actuel barrage, le Blavet coulait entre deux chaines de coteaux escarpées, talus de schistes grisâtres qui dominaient ses eaux de 100 à 150 mètres. Après Guerlédan, le Blavet se redirige à nouveau vers le sud et coule à travers une large vallée jusqu'à Pontivy. Douze écluses jalonnent ce tronçon.



Novembre. Loin d’être le mois le plus glamour dans le calendrier, novembre est le mois de la Toussaint et de l’armistice, de la pluie et de la grisaille, des premières gelées et de l’hiver qui pointe.



Mais c’est aussi et surtout l’automne qui bat son plein ! L’automne est une saison merveilleuse. Entre feuilles tombantes et soleil déclinant, le jardinier s’affaire au jardin. Récolter, nettoyer, rentrer, protéger, les activités ne sont pas toujours très drôles pour lui. Heureusement, novembre est aussi le mois des plantations.



Et pourtant, l’automne a lui aussi de beaux atouts pour nous ravir et inspirer les poètes comme les impressionnistes. Certaines scènes valent vraiment le coup d’œil. Tant de couleurs qui se mélangent et s’accordent, tant de sensations qui se mêlent, tant de formes qui se dévoilent et s’affirment.
 
 




 
Les paysages d’automne sont synonymes de calme et de plénitude. Ils savent nous faire oublier le déclin du jour et des températures. Ils sont surtout composés d’éléments forts, qui font de l’automne le long du Blavet un régal pour les yeux...




Voir, et aimer : les couleurs, les arbres de la forêt, les feuilles tombées – ne va pas de soi. Bien au contraire : « La beauté et la vraie richesse sont toujours bon marché et méprisées », puisque « le paradis pourrait être défini comme l’endroit que les hommes évitent ».
 
L'automne se caractérise par une baisse progressive des températures. Cette saison est notamment marquée par un temps devenant progressivement plus nuageux, pluvieux et venteux, parfois neigeux en fin de saison. Mais l'automne peut encore donner de belles journées ensoleillées et douces notamment en début de saison. Plus tard dans la saison jusqu'à la mi-novembre dans l'hémisphère nord, après les premières gelées, peut se produire ou pas du tout selon les années une période de temps ensoleillé et radouci, qu'on appelle en Europe l'été de la Saint-Martin (fêté le 11 novembre) et en Amérique du Nord l'été indien.


En automne, les arbres à feuilles caduques se préparent à passer en dormance pour l'hiver et font des réserves qui serviront à la production des bourgeons lors de la montée de sève au printemps. Ils se débarrassent de leurs feuilles fines et souples qui risquent de geler ce qui les rendrait non fonctionnelles. L'arbre récupère les substances utiles présentes dans les feuilles, les stocke et/ou les recycle afin de les réutiliser au début du printemps. Les feuilles, perdant leur chlorophylle - substance responsable de leur couleur verte -, prennent la couleur d'autres pigments préalablement présents mais qui étaient cachés par la présence de chlorophylle. Elles se colorent alors en jaune ou orange (présence de caroténoïdes), ou même rouge (présence d'anthocyanes).