mardi 14 juillet 2020

Dinard le 29 juin 2020


(sources:  - textes: wikipedia   -  photos: GBT29)
Dinard est située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en Bretagne. C'est une station balnéaire réputée, particulièrement auprès des Britanniques et des Américains, pour ses villas Belle Époque et le Festival du film britannique qui s'y tient chaque année depuis les années 1990. Elle est considérée avec ses villas classées, son casino et ses animations culturelles comme l'une des stations balnéaires les plus prestigieuses de France.
Le nom officiel de la commune fut successivement : Saint-Énogat, jusqu'en 1879 ; Dinard-Saint-Énogat, de 1879 à 1921 ; Dinard, depuis 1921. La commune est peuplée de 10 027 habitants, ce qui fait de Dinard la onzième commune la plus peuplée d'Ille-et-Vilaine.




La station balnéaire de Dinard est située sur la Côte d'Émeraude, à proximité de la limite avec les Côtes-d'Armor et de la ville de Saint-Malo (où la Rance fait la séparation). C'est l'usine marémotrice de la Rance, située sur la commune de La Richardais, prouesse technologique des années 1960 et haut lieu touristique, qui relie Dinard et Saint-Malo.


Lors de la création des départements, la ville de Saint-Malo qui souhaitait un département autour d'elle n'obtint pas gain de cause. En compensation, alors que l'embouchure de la Rance sépare le tracé des départements d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-d'Armor (Côtes-du-Nord à l'époque), une enclave de la rive ouest comprenant Dinard et les communes avoisinantes (Pleurtuit, La Richardais, Saint-Lunaire, Le Minihic-sur-Rance et Saint-Briac-sur-Mer) a été rattachée à l'Ille-et-Vilaine. Dinard est le centre de la quatrième agglomération du département, qui regroupe 21 401 habitants en 1999 avec Pleurtuit, Saint-Lunaire, La Richardais, Saint-Briac-sur-Mer et 25 006 habitants avec la partie des Côtes-d'Armor (Lancieux et Ploubalay).




Non loin se trouvent les îles Anglo-Normandes accessibles à une heure de navire à grande vitesse à partir de Saint-Malo ou 15 minutes d'avion à partir de l'aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. Les quatre principales plages de la ville sont les plages du Prieuré, de l'Écluse, de Saint-Énogat et du Port-Blanc.

Le nom de Dinard, orthographié Dinart dans le haut Moyen Âge, vient des mots brittoniques din (colline, fortification). Selon l'étymologie populaire utilisée pour justifier l'aspect légendaire de l'origine du nom de la ville, le nom est issu d'Arz (ours, roi des animaux dans toute l'Europe médiévale) ou Art (Arthur). En réalité la seconde partie du toponyme vient du celtique ard, arz, « élevé », Dinard signifiant « colline élevée ».

En breton actuel Dinard se dit Dinarzh, reprenant l'étymologie « fort de l'ours ». L'histoire de Dinard est liée à la légende du roi Arthur : en effet, selon la légende, le roi Arthur aurait débarqué sur les côtes dinardaises en 513 pour y construire un fort (d'où la prétendue étymologie de la ville, fort d'Arthur) et fonder la localité de Dinard.




Durant le Moyen Âge, Dinard n'est qu'un très modeste port de pêche et village de pêcheurs à la périphérie de Saint-Énogat, bourg beaucoup plus important, comprenant une église et un cimetière, et chef-lieu de la commune de Dinard. Cette paroisse est dédiée à Saint Enogat, dont la tradition en fait le cinquième évêque d'Aleth.

Après la fin de la Terreur (La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre 1793 et 1794. Y fut mis en place un gouvernement révolutionnaire, centré sur le comité de salut public et le comité de sûreté générale. Cette suspension temporaire du gouvernement de la convention a pour but de faire face aux multiples troubles que connaît la France : révolte fédéraliste, insurrection vendéenne, guerre extérieure menée par les puissances monarchistes d'Europe. La terreur se caractérise par un État d'exception destiné à endiguer militairement, politiquement, et économiquement la crise multiple à laquelle le pays est confronté), la population de Dinard est favorable aux changements apportés par la Révolution française. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI, accompagnée d'un serment de haine à la royauté et à l'anarchie, fêtée à partir de 1795.





Un des premiers découvreurs de la station est William Faber, un aristocrate américain qui a l'habitude de séjourner à Dinan. Il tombe amoureux du panorama de la côte et décide de s'y établir. Il fait construire des maisons sur la pointe du Moulinet, les « petites terrasses », qu'il revend à ses amis anglophones de Dinan : c'est l'origine de la colonie britannique à Dinard. Lorsque William Faber meurt en 1854, c'est sa femme Lyona Faber qui prend le relais : elle se lance dans la promotion immobilière et continue à vendre des lotissements à leurs amis dinanais. Elle fait don d'un terrain de la pointe du Moulinet pour qu'y soit édifiée l'église anglicane Saint-Bartholomew.


En 1858, la première villa balnéaire est construite par James Erhart Coppinger à la pointe du Moulinet, c'est le château du Bec de la Vallée, ou Villa Castel Mond. La même année, un établissement de bains de mer est construit sur la plage de l'Écluse, à l'époque plage des Élégantes, avec des cabines de bains sur pilotis en bois : c'est cette mode des bains de mer, née en Angleterre pour ses supposées vertus thérapeutiques, qui va véritablement lancer Dinard et la consacrer comme station balnéaire internationale. La plage devient alors un espace de contemplation et de loisirs, alors qu'elle n'était autrefois qu'un espace laborieux, très sauvage et peu hospitalier.




Puis, les constructions de villas balnéaires se généralisent : en 1865, Lyona Faber fait construire la villa Bric-à-Brac, face à la baie du Prieuré. Son propriétaire l'aurait nommée ainsi en raison de son architecture improbable. Après 1865, les constructions s'enchaînent, il s'agit de villas à l'architecture complètement folle et libre, toutes de styles très variés. Le comte Joseph Rochaïd-Dahdad, un libanais, s'installe à Dinard en 1873 ; disposant d'une fortune considérable, il investit son argent à Dinard : il fait construire son château des Deux-Rives, sur la pointe du Moulinet, fait percer rues et boulevards, commande la construction des halles de la Concorde, dans le quartier de la Vallée, et de la gare de Dinard (il est considéré comme le fondateur principal de la station balnéaire) ; ses deux fils continuèrent l'œuvre de leur père.

La création d'une ligne de bateaux à vapeur, la Jersey Steam Packet Company, la mode naissante des bains de mer et l'arrivée du train en 1864 à Saint-Malo provoquent l'essor de la station balnéaire dès la fin du Second Empire ; les dernières décennies du siècle voient se multiplier villas et cottages ; un essor hôtelier se développe aussi, avec notamment l'hôtel Crystal ; des banques anglaises, des temples protestants, des clubs de tennis et de golf, un club sélect, le Dinard Club sont créés et des régates sont organisées.




Contrairement à une légende tenace remontant à la fin du XIXe siècle, l'empereur Napoléon III et son épouse Eugénie n'ont jamais prévu de venir séjourner à Dinard au cours de l'été 1868. Construite par l'architecte Jean Pichot, la villa dinardaise baptisée Eugénie n'a donc d'impériale que le prénom de la souveraine. La villa appartiendra à Pierre Levavasseur, qui la lèguera à la ville à sa mort. La villa Eugénie sera un temps mairie de Dinard, bibliothèque municipale puis musée du Site balnéaire jusqu'en 2004.


L'âge d'or de la station - En 1889, Benjamin Girard décrit en ces termes Dinard : « Dinard doit à sa situation exceptionnelle et à ses grèves magnifiques, autant qu'à ses belles falaises, la vogue aristocratique qui en a fait une station balnéaire hors de pair. Bâtie en amphithéâtre, sur une baie, entre la Pointe de la Vicomté et le promontoire connu sous le nom de Bec de la Vallée, la ville ne se compose, en quelque sorte, que de maisons de plaisance luxueuses, de villas ravissantes et de beaux hôtels. Un casino splendide orne la plage principale où ont lieu, chaque année, des courses de chevaux très en renom. (...) Sur la Pointe du Décollé s'élève un sémaphore (...). La Société centrale de sauvetage des naufragés a créé, en 1878, une station de canot de sauvetage à Dinard (...). »




Dans les années 1880, Dinard est la première station balnéaire de France, elle est à son âge d'or. Surnommée « la Dinard aux cent Hôtels » et « la Perle de la Côte d'Émeraude », Dinard réunit l'aristocratie, les personnalités politiques et les intellectuels de tout le continent qui ne logent plus uniquement dans leurs villas privées et fréquentent les hôtels les plus luxueux : Albert Ier, Raymond Poincaré, Agatha Christie, Victor Hugo, Édouard VII, George V, Winston Churchill, Judith Gautier, Jacqueline Kennedy, Lawrence d'Arabie (dans son enfance), Edmond Rostand, Paul Valéry ont passé des vacances à Dinard. C'est une population cosmopolite qui se mélange à la colonie anglaise des débuts.

Pablo Picasso peint sa série de tableaux Les Baigneuses à Dinard, inspiré par la nudité de moins en moins cachée des baigneuses. Mrs Hughes Hallett, originaire de Philadelphie, surnommée « la reine de Dinard », est le symbole de la vie mondaine à l'apogée de la ville : tous les soirs, elle organise des bals et réceptions fastueux qui réunissent toute la « bonne société » dinardaise pour faire la fête toute la nuit, dans la villa Monplaisir (aujourd'hui l'hôtel de ville). Des villas et des hôtels luxueux, destinés à la population élitiste et aristocratique qui fréquente Dinard, fleurissent dans toute la ville. La science, la mer et l'aventure ne sont pas non plus oubliées, avec l'ouverture en 1935 de l'« Aquarium et Musée de la Mer » voulus par le fameux commandant Charcot. Mais surtout, Dinard est à la pointe de la modernité : eau courante, électricité et lignes téléphoniques sont un confort très rare pour l'époque.


Pour s'adapter à l'afflux grandissant de touristes, l'embarcadère du Bec de la Vallée et le Yacht club sont aménagés, puis la promenade du clair de lune, qui remplace l'ancienne passerelle suspendue et peu sûre.




À la fin du XIXe siècle Dinard est une des villes les plus modernes de France. La présence britannique se voit à travers les villas aux bow-windows, les parcs et les jardins à l'anglaise, l'ouverture d'un temple protestant en 1871, d'un club de tennis dès 1879, du casino, de l'hippodrome de Dinard-Pleurtuit en 1885, du terrain de golf (son parcours est dans la commune voisine de Saint-Briac) en 1887, de l'hôpital "La Providence" en 1891.

Le XXe siècle - Les rêves déchus de la Vicomté et le déclin de Dinard - Dès le début du XXe siècle, la Société anonyme de la Vicomté-en-Dinard réunit des architectes, des industriels et entrepreneurs et des promoteurs immobiliers parisiens ayant un projet : la création du nouveau quartier de la Vicomté comme nouveau centre à la mode à Dinard. En tête de file, les architectes Victor Lesage et Charles Miltgen élaborent des plans et imaginent ce nouveau quartier mondain de villégiature et son casino, son jardin public, son centre commercial, ses courts de tennis, ses villas et ses palaces hôteliers. Avec les fonds de la société sont construits le casino de la Vicomté et l'hôtel Beauvallon. Mais, très vite, la crise économique de 1929 coupe les capitaux et les espoirs du projet pharamineux et ambitieux de la Vicomté en Dinard : le casino est détruit, et l'hôtel Beauvallon est transformé en copropriété. Les autres hôtels, les villas et le centre commercial resteront sous forme de plan.




Le renouveau des installations balnéaires (1920-1930) - Si le rêve du lotissement de la Vicomté ne se réalisera pas, Dinard sera avec Biarritz une des deux seules stations françaises qui renouvelleront en grande partie leurs installations balnéaires durant la période que l'on va qualifier d'Années folles. La Grande Guerre va en effet voir disparaître une certaine conception de la haute société qui par son art de vivre et ses goûts, constituait un prolongement de celle du XVIIIe siècle ou tout du moins l'imitait. La vie balnéaire n'est pour elle que la transposition des mondanités (diners formels, thés, bals de toute sorte, concerts, clubs, chasse à courre, courses hippiques, etc.) des villes et des châteaux à la campagne, au bord de la mer. Cette dernière n'a qu'un rôle de « nature picturale » que l'on contemple comme un tableau à l'abri du bowwindow du salon aux boiseries sombres et meubles capitonnés de sa villa ou de sa terrasse, mais sans entrer ou très peu en contact avec elle. Hormis quelques régates mondaines où se croisent yachts impériaux, royaux et grands ducaux, l'essentiel n'est pas là pour cette société.





Un « nouveau grand monde » épris de modernité, de vitesse, de sport, de jazz va remplacer cette société aux goûts « aristocratiques » et bouleverser les codes. La vie mondaine va désormais se dérouler autour de la plage et de ses activités. La mer et la vie de plein air vont en devenir le prétexte. Or les installations balnéaires de Dinard datent pour la plupart du début du XXe siècle (casino, hôtels) et ne répondent plus aux goûts de cette nouvelle société. Jean Hennessy, qui possède à Dinard une très importante propriété, va alors créer une société d'investissement, la société L'Écluse, dont le but est de renouveler les installations balnéaires de la station. Sa première et unique réalisation qu'il confiera à son architecte Marcel Oudin sera, en 1927, un nouvel hôtel, le « Gallic Hôtel », situé aux abords de la grande plage. Manifeste d'un art déco mesuré, ce vaste et luxueux hôtel à la façade en gradins où séjournera Pablo Picasso par deux fois, va présenter tout le confort recherché par la nouvelle clientèle. Ses 100 salles de bains pour 150 chambres (la moyenne étant d'une salle de bains pour 10 chambres dans les établissements de même standing à l'époque à Dinard), son chauffage central, ses multiples ascenseurs vont lui assurer un grand succès dès les premières années de son exploitation. L'ouverture de cet établissement va avoir un impact très important sur le monde hôtelier dinardais qui va chercher à son tour à se mettre « au goût du jour ». Un grand nombre des transformations des établissements existants vont alors être confiées à ce même Marcel Oudin, architecte parisien réputé, qui possédant une villa à la « Fourberie », va devenir un des principaux artisans de la mutation du Dinard balnéaire. Il réalisera entre autres le club house du « Dinard Golf », la modernisation des hôtels « de la Mer » et « Michelet » pour la famille Legendre, de la « Rotonde » du « Panorama », du bar « La Potinière » rue du Casino, du dancing « Le Casanova », boulevard Féart. Il dessinera les plans du nouvel appontement de la compagnie des « Vedettes vertes » ainsi que le premier projet non réalisé de pont sur l'estuaire de la Rance à la hauteur du quartier de la Vicomté. 





La période de l'entre-deux-guerres présente donc pour Dinard un bilan positif. Cette période, on l'oublie trop souvent, fut son second âge d'or grâce à des hommes d'affaires visionnaires comme Jean Hennessy. Les événements extérieurs comme la crise de 1929, ou la Seconde Guerre mondiale ne permettront pas de récolter à court terme les fruits de cette mutation. Cependant, contrairement à certaines autres stations de la Manche qui vont se figer dans le siècle précédent et rapidement disparaître, Dinard en se tournant vers l'avenir durant les années 1920, va promouvoir un art de vivre balnéaire qui est à quelque chose près celui que nous connaissons aujourd'hui et assurer ainsi son avenir.

À partir des années 1930, Dinard va cependant entamer son déclin de station mondaine : les Britanniques arrêtent peu à peu d'y venir, et d'un coup c'est toute la riche aristocratie qui la déserte. À son climat venteux, on lui préfère la Côte d'Azur, plus à la mode et plus appréciée pour son climat méditerranéen. La ville tombe peu à peu dans l'oubli, seules les villas résistent.





La Première Guerre mondiale - Le monument aux morts de Dinard porte les noms de 346 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; 100 d'entre eux sont aussi inscrits sur une plaque commémorative située dans l'église paroissiale Saint-Enogat, 174 d'entre eux sur une plaque commémorative située dans l'église Notre-Dame et 4 d'entre eux sur une autre plaque située dans le temple protestant. 83 soldats, dont un anonyme, sont inhumés dans le carré militaire du cimetière communal, ainsi qu'un autre soldat, Henri Lodin, mort pour la France à Marrakech (Maroc) le 5 décembre 1933.

41 soldats belges, morts à l'hôpital complémentaire no 64 situé à Dinard, sont inhumés dans le carré militaire du cimetière de Dinard.





La Seconde Guerre mondiale sonne définitivement le glas de Dinard station balnéaire à la renommée internationale. Le 14 mars 1941, le maire Émile Bara est condamné à six mois de prison par le conseil de guerre de Rennes pour avoir caché des armes. Mis au secret pendant deux mois, il est exilé à Exmet en Dordogne. Le préfet Rippert nomme Arsène Jeanne comme nouveau maire le 22 mars 1941. Dans la nuit du 5 au 6 août 1944, une vingtaine de personnes, dont le maire de la ville, un commissaire de police et une partie du conseil municipal, sont arrêtées par les Allemands et emmenés comme otages à la Kommandantur. Relâchés pour la plupart, Sle maire Arsène Jeanne et Georges Rio rejoindront les otages de la baraque 14 au camp Margueritte de Rennes.

Le monument aux morts de Dinard porte les noms de 58 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Le carré militaire du cimetière de Dinard abrite les tombes de 63 marins et soldats britanniques morts pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment celles de 50 marins membres de l'équipage du croiseur HMS Charybdis coulé par un torpilleur allemand le 23 octobre 1943 au large de Perros-Guirec.




L'après Seconde Guerre mondiale - Yves Verney est le premier maire à reconstruire la ville, une vague d'aménagements et de réhabilitations tente d'adapter Dinard au tourisme de masse et à lui redonner du dynamisme : cela passe parfois par la destruction nécessaire d'éléments architecturaux existants, comme pour la construction du palais des congrès, futur palais des Arts et du Festival, et de sa piscine olympique (1967), puis de l'hôtel Crystal. Après le décès en cours de mandat d'Yves Verney, Yvon Bourges, maire de 1962 à 1989, ouvre une nouvelle page et poursuit la rénovation de Dinard : Hôtel des Postes (1963), le front de mer, le quartier Saint-Alexandre aménagé avec un centre social et la construction de lotissements résidentiels, une zone industrielle et artisanale (à partir de 1971), un complexe sportif en 1978, un centre équestre de niveau international au Val Porée (à partir de 1972), le lycée hôtelier Yvon-Bourges (1973), la création d'une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZZPAUP), votée le 20 avril 1984 et valorisant le patrimoine de la ville, avec le classement des villas réalisé par le maire Marius Mallet, qui créera en 1989 le Festival du film britannique et poursuivra l'aménagement de la place Crolard/Rochaïd avec la construction des nouvelles Halles. À partir des années 2000, la mairie mise beaucoup sur la culture (label Ville d'Art et d'Histoire), avec chaque été deux expositions contemporaines (une à la villa Roches Brunes et l'autre au palais des Arts), une exposition éducative en hiver et de nombreux festivals (du film britannique, des jeunes créateurs de mode, les Estivales du rire, la Semaine du cinéma allemand…).