vendredi 2 mars 2012

La Cité des Vénètes, Golfe du Morbihan

Voici ce que j'ai vu de VANNES, port du Golfe du Morbihan, lors de ma visite le 22 février 2012.
Au centre du grand ouest, Vannes est un lieu magique où la mer, la terre et le ciel se mêlent en paysages changeants et insolites.
Historique et moderne, Vannes séduit autant par ses remparts et son centre médiéval que par son université et ses entreprises tournées vers l'avenir.

Les endroits visités: Place Henri IV, la Cathédrale Saint-Pierre, les remparts entre la Porte Prison et le Château de l'Hermine, la Place des Lices, la Tour du Connétable, le port et enfin Conleau. On y voit les maisons à colombages intra-muros, des remparts aux maisons à pans de bois. De la cathédrale aux villas balnéaires de Conleau, la diversité du patrimoine vannetais offre une balade à travers deux mille ans d'art et d'histoire. 
La tour exagonale du Château Gaillard, XVe siècle = Musée d'archéologie du Morbihan. Cet hôtel particulier est un lieu rare à Vannes car il a conservé en grande partie son agencement d'origine. Entièrement en pierres de taille, c'est à sa construction l'une des plus riches demeures de la ville. Les pièces sont éclairées par de hautes fenêtres à meneaux.
Jean Malestroit, chancelier du duc Jean V (1408-1442) est le premier possesseur de l'hôtel. En 1457, le duc Pierre II (1450-1457) achète l'édifice pour en faire l'Auditoire du Parlement de Bretagne et le logis du président de cette haute cour de justice.

Le Château Gaillard est classé Monument Historique en 1913. Le musée présente des collections exceptionnelles: archéologie préhistorique, protohistorique et gallo-romaine, objets, mobiliers et décors intérieurs du XVe au XVIIIème siècle.
Le patrimoine vannetais s'enrichit d'une soixantaine de monuments protégés au titre
des Monuments Historiques.
Maison de Vannes et sa femme - XVIème siècle: une enseigne emblématique. Cette maison à pans de bois datée de la première moitié du XVIème siècle a subi au cours du temps de nombreuses transformations. L'agrandissement des fenêtres des étages et des baies du rez de chaussée a profondément modifié son aspect initial. Le décors d'origine a toutefois en partie été sauvegardé, notamment les deux personnages sculptés à l'angle de la maison,
qui servait probablement d'enseigne à une boutique.
Une tradition locale dont on ignore l'origine a surnommé le couple "Vannes et sa femme".

Le port de Vannes, à l'abri de la houle et du gros temps, offre un abri de premier choix.
Il est situé au coeur de la ville, à deux pas de l'intra-muros, à 25 km de l'océan atlantique. Son port de plaisance est l'un des plus actifs parmi ceux du littoral de Bretagne sud.


Ville du missus Nominoé, cité royale de Bretagne à la fin du 1er millénaire, Vannes, cité des Vénètes devient après la guerre de succession de Bretagne le siège de la puissance ducale. Théâtre de l'Union de Bretagne à la France en 1532, Vannes connaît un essor religieux exceptionnel au cours des XVIème et XVIIème siècles avant de sombrer dans la langueur jusqu'aux années 1870.
 La Chapelle du Saint-Sacrement - 1537: un joyau d'architecture. Accolée au flanc nord de la cathédrale, la chapelle du Saint-Sacrement est considérée comme un joyau de l'arcjitecture Renaissance de Bretagne. Classée Monument Historique depuis 1906.


Aujourd'hui, préfecture du Morbihan, 53 000 habitants, 5ème ville de Bretagne, la ville est bâtie en amphithéâtre au fond du golfe du Morbihan, la ville est enfermée dans ses remparts et groupée autour de la cathédrale Saint-Pierre.
L'après Première Guerre mondiale marque le temps des mutations alors que l'après Seconde Guerre mondiale marque celui de la croissance économique et démographique.
La tour du Connétable - 1420-1425. Cette haute tour qui s'intègre à la muraille orientale de la ville close, fait partie de la deuxième enceinte projetée vers le Sud par le duc Jean IV (1364-1399). Toutefois, ses caractéristiques architecturales laissent à penser que c'est sous Jean V (1408-1442) que fut réalisé cet ouvrage.

Comme en témoignent de part et d'autre du pan coupé les arrachements des murs, cet édifice faisait partie de la basse-cour du château de l'Hermine. Des mâchicoulis aux linteaux ornés de trèfles, montrent la particularité de ce lieu directement intégré à la vie du château qui se trouvait à une centaine de mètres plus au Sud.
La Tour du Connétable est classée Monument Historique depuis 1927.


Les jardins du Château de l'Hermine - 1380-1390
Château de l'Hermine: 1380-1390. La nouvelle enceinte: à la fin du XVIè siècle, Jean IV, duc de Bretagne (1364-1399) s'emploie à doter la ville de Vannes d'une nouvelle ceinture de remparts, qui s'étendra de la porte Saint-Salomon à la Tour Poudrière. Elle englobe des espaces
marécageux qui seront progressivement comblés.
La forteresse sur les remparts: Jean IV décide de renforcer l'enceinte urbaine en intégrant une forteresse, le château de l'Hermine. Débuté en 1380, il est pratiquement achevé en 1387. Il se compose d'un corps de logis et d'une basse-cour pour les dépendances et les écuries,
situé probablement au Nord.

Initialement demeure ducale, le château sertt rapidement de résidence aux capitaines et gouverneurs de Vannes, qui^par manque d'entretien le laissent se dégrader irréversiblement. En 1769 ses ruines sont vendues au Sieur Lagorce qui construit à cet emplacement l'hôtel particulier visible aujourd'hui.
Conleau: un quartier de la ville de Vannes, à l'extrêmité sud-ouest du territoire municipal de Vannes.
Ce petit village vannetais est un agréable lieu de promenade et de loisir avec une
immense piscine d'eau de mer à ciel overt.
La presqu'île de Conleau, c'est la plage des Vanneatais en quelque sorte. Conleau, c'est aussi le nom d'une rivière, appelée également rivière de Vincin.
En 1887, les propriétaires d'alors F. Rouillé et J-B. Pavot achètent le terrain de l'île de Conleau afin d'en faire une station balnéaire. Ils y installent des chalets suisses.
  Après une banqueroute l'île est vendue par parcelles. Elle devient in lieu de pêche puis une base nautique de loisirs et de promenades pour les Vannetais dès les années 1950.

C'est aussi l'embarcadère pour l'île d'Arz. La Pointe des Emigrés et la rivière du Vincin sont référencées auprès du Conservatoire du littoral.