jeudi 12 décembre 2019

Sanary, ses Mousquemers, ses pigeons, son église Saint-Nazaire, ses couchers de soleil…

après le changement d'heure en automne où l'on passe de l'heure d'été (heure Bravo) à l'heure d'hiver (heure Alfa) le soleil se couche très tôt, on se fait surprendre à chaque fois qu'on se promène à Sanary lorsqu'on se croit au milieu de l'après-midi...






les pigeons sont totalement domestiqués à Sanary, ils amusent les promeneurs sur le quai du splendide port où les pointus forment le plus beau des décors portuaires en Provence. La façon de marcher des pigeons fait automatiquement sourire, ça contribue à l'atmosphère décontractée qui fait l'art de vivre de grande qualité de Sanary.






En 1570, devant l’accroissement de la population, les habitants de Sanary décident de construire leur église sur l’emplacement du prieuré des moines de Saint Victor et la dédient à saint Nazaire.
Jusque-là, le hameau de Saint-Nazaire dépend de la paroisse. A partir de 1570, sont ouverts les premiers registres paroissiaux. C’est le début d’une véritable vie religieuse indépendante couronnée par la venue le 26 juillet 1650, et en grande cérémonie, des reliques de saint Nazaire. A la fin du XIXème siècle Marius Michel dit Michel Pacha ancien maire décide d’offrir à sa ville natale une nouvelle église. Elle est construite sur les plans de l’architecte Paul Page à l’emplacement de la précédente, ce qui génère une certaine opposition. Elle est bénie le 31 juillet 1892. L’orgue de l’ancienne église, un Charles Gazeau du XIXème, disparut sans doute lors de la démolition. Dans l’église nouvelle, Mader installe et agrandit un petit orgue de John Abbey offert par Camille Saint-Saëns à Michel Pacha. Un siècle plus tard, l’état de l’instrument conduit la ville, avec le concours du ministère de la culture, à commander la construction d’un nouvel orgue installé en 2009. Le choix se porte sur un orgue de 30 jeux aux qualités acoustiques exceptionnelles offrant un large éventail musical par l’adoption du principe de la résonance.








Au théâtre Galli deux Massaïs montent la garde. Ces statues des bergers africains sont d'une remarquable ressemblance. 




un immense cinq mâts a fait escale à Sanary, mais il était mouillé assez loin du rivage... Un cinq-mâts (five-masted ship ou five-mast ship en anglais) est un navire à voiles doté de cinq mâts, soit d'avant en arrière le mât de misaine, le grand mât avant, le grand mât central, le grand mât arrière et le mât d'artimon.




La flore méditerranéenne est la végétation caractéristique des régions de climat méditerranéen. Elle regroupe l'ensemble des espèces végétales qui y croissent spontanément ainsi que certaines espèces acclimatées qui s'y sont bien adaptées telles le mimosa et le figuier de Barbarie.Son aire d'extension correspond approximativement à l'aire de l'olivier. La flore méditerranéenne typique se trouve essentiellement dans les régions côtières de la Méditerranée caractérisées par des étés chauds et secs et par des hivers doux et plus humides, ainsi que dans certaines zones de l'arrière-pays aux hivers sensiblement plus rigoureux.








Deux officiers de marine Philippe Tailliez, Jean-Yves Cousteau et un civil, Frédéric Dumas, créent un groupe d’études et de recherches sous-marines, le GERS, chargé d’étudier le matériel de plongée, le déminage, le renflouement d’épaves et la formation des scaphandriers. Une équipe de plongeurs se met alors en place. Elle est aidée par de nombreux volontaires, dont le premier maître de manœuvre Maurice Fargues, moniteur à l’école de scaphandriers. Elle participe à l’expertise des épaves de la flotte sabordée en 1942 dans la rade de Toulon. En 1946, à bord de l’aviso « Elie-Monnier », les plongeurs du GERS travaillent aux côtés des « pieds lourds », nom usuel pour les scaphandriers, qui jouent du chalumeau pour détruire les mines allemandes. L’année 1947 est celle des records de profondeur en plongée ! Frédéric Dumas ouvre le bal avec 93m ; toute l’équipe suit jusqu’à 90m et Cousteau atteint les 100m ! Le Musée Frédéric-Dumas honore la mémoire de ces pionniers de la plongée sous-marine autonome en conservant et en présentant des collections d’objets anciens liés à l’histoire de la pénétration du milieu sous-marin par l’homme.
Les Mousquemers. Sanary occupe une place exceptionnelle dans l'histoire de la plongée autonome, elle-même indissociable de l'aventure des "Mousquemers" Frédéric Dumas, Philippe Tailliez et Jacques-Yves Cousteau.
Les Mousquemers : Philippe Tailliez : Il est considéré comme le pionnier des eaux. C’est l’inventeur de la nage du dauphin et il est à l’origine de l’appellation des « Mousquemers ». Premier commandant du Gers et de l’école de la plongée de la Marine Nationale. Jacques –Yves Cousteau : Acteur mythique du monde sous-marin, il a vécu à Sanary. Sa villa « Le Baobab » est toujours habitée par son fils Jean Michel Cousteau digne successeur de son père, de par ses activités consacrées à la plongée sous-marine aux Etats-Unis (Ocean Futures Society). C’est à Bandol qu’il teste pour la première fois avec Dumas, Tailliez et des amis le détendeur conçu par Emile Gagnan en juin 1943. Frédéric Dumas : C’est à Sanary, à Portissol, que Frédéric Dumas fait l’apprentissage du monde sous-marin. Cousteau écrit de « didi » qu’il est sans doute le meilleur plongeur de l’époque. Aux Embiez, il rencontre Philippe Tailliez qui le présente à Jacques Yves Cousteau. À leurs débuts, ils explorent les côtes entre La Londe et Marseille, et tournent leurs films sous-marins, en 1942, au Brusc « Par 18 mètres de fonds », pratiquement en apnée. On lui doit de nombreux ouvrages parmi lesquels « Le monde du silence », « Epaves antiques », « 30 siècles sous la mer »…








Si quelques noms viennent immédiatement à l'esprit lorsque l'on évoque les premiers coups de palmes donnés sous la surface de la mer, on en ignore des dizaines d'autres. En France, dès les années 30, des hommes comme Jean Painlevé et Yves Le Prieur, puis dans les années 40, Louis De Corlieu et Georges Commeinhes, furent les premiers vulgarisateurs des incursions sous-marines.
C'est à partir de 1943 que Jacques-Yves Cousteau, Philippe Tailliez et Frédéric Dumas firent entrer la plongée autonome dans l'ère moderne. Ils deviendront « Les MOUSQUEMERS » terme créé par Philippe Tailliez en 1975. Avant d'être des plongeurs, la très grande majorité des pionniers de la plongée furent des chasseurs sous-marins. Armé d'un simple harpon ou d'une arbalète rudimentaire, le chasseur allait sous l'eau le corps nu, sans palme, portant de simples lunettes binoculaires. A cette époque, à Nice, à Antibes, à Marseille, à Sanary, des inventeurs, des chasseurs, de simples curieux tentaient de découvrir les fonds sous-marins. L’un des plus célèbres fut Frédéric DUMAS à Sanary. Il participa par la suite aux essais du Scaphandre autonome mis au point par Le Cdt Cousteau et l’ingénieur Gagnan.
C'est pour montrer au plus grand nombre ce que furent les balbutiements de la plongée et pour rendre hommage à ce Sanaryen célèbre, qui fut donc l'un des plus brillants pionniers de la chasse et de la plongée qu'a été créé à Sanary, le Musée Frédéric Dumas. Les trésors qu'il recèle sont exposés à quelques coups de palmes de lieux historiques qui ont fait de "Sanary la cité historique de la plongée sous-marine."
Musée Frédéric Dumas. En avril 1945, un trio de passionnés de plongée, créent un groupe d’études et de recherches sous-marines.








Moins d’un an après avoir reçu le très sélectif label « Station Nautique », la Ville de Sanary a eu le privilège d’être distinguée par le réseau « France Station Nautique » pour deux initiatives particulièrement innovantes. L’aménagement d’une rampe d’accès de la plage du Lido pour les personnes à mobilité réduite a été couronné d’un 1er prix de l’innovation dans la section Accessibilité, alors que l’action municipale « objectif Port Propre : débourbeurs, décanteurs et déshuileurs » recevait un 2ème prix dans la section Environnement.
Rappelons que chacune de 34 communes labellisées « Station Nautique » peut concourir à l’attribution de ces prix. La remise des diplômes a eu lieu lors de l’assemblée générale de « France Station Nautique », qui se tient chaque année durant le Salon Nautique, début décembre. Une belle reconnaissance de la politique municipale dans ces domaines essentiels, alors même que le jury national des Villes et des Villages Fleuris a salué notre action pédagogique en matière de développement durable en décernant également à Sanary un prix spécial !










Le réseau France Station Nautique rassemble 33 Stations Nautiques, représentant 230 communes à travers 11 nouvelles régions administratives en métropole mais également en Guadeloupe et en Martinique.

France Station Nautique est avant tout un label de qualité: c'est, pour les usagers des sports de loisirs nautiques, la garantie de disposer d'équipements performants, d'un encadrement qualifié et d'une large palette d'activités. Séjourner dans une Station Nautique, c'est la certitude de disposer des moyens nécessaires pour une pratique optimale.
Aujourd'hui, cette démarche de qualité se décline en des niveaux symbolisés par des étoiles. En 2016, la commune de Sanary-sur-Mer s'était lancé dans cette démarche de labellisation et avait obtenu un classement 2 étoiles en janvier 2017 (le maximum pour une première entrée dans le réseau) pour une durée de 5 ans. Ainsi, dès la saison estivale 2017, la commune a mis en place toute une série d’événements ou de nouvelles structures favorables au développement de ce label afin d'obtenir sa quatrième étoile.






Sanary, “la perle inattendue de la méditerranée”. Sanary sur Mer, authentique port de pêche, situé au cœur de la Provence, entre Marseille et Toulon, vous accueille en été comme en hiver avec ses traditions provençales et sa douceur de vivre.
Flâner dans ses rues piétonnes pour découvrir ses charmes : mosaïque des façades de couleur baignées de soleil, chaleur et accueil des commerces locaux, placettes ombragées hors du temps et rafraîchies de l’eau d’une fontaine… et jamais bien loin, le port aux odeurs salines, où barques et « pointus » s’abritent du Mistral.
Sur les quais comme dans les ruelles les terrasses des cafés vous invitent, promeneur fatigué, au farniente.