lundi 25 juillet 2016

Sanary, port de pêche de charme


Sanary sur Mer : Département du Var - Population : 17.177 hab. A 10 km de Toulon dans la direction de Marseille par la route du bord de mer (D559) ou l'autoroute A50. Quand on arrive sur le quai coloré du petit port de pêche, on ne peut que tomber amoureux de ce village provençal, on est également séduit pour son ambiance méditerranéenne, les couleurs de ses façades, ses ruelles animées, ses terrasses ombragées par les palmiers ou encore son marché aux fleurs sur le parvis de la mairie chaque matin...

Du haut de Notre Dame de Pitié, on contemple la mer enserrée entre les Iles des Embiez, le Rouveau, la Pointe Nègre et les pierres rouges de la côte dentelée de La Cride. Le sentier du littoral est un beau parcours  "semi-sportif" pour amateurs de grands espaces...On se baigne de Mai à Octobre grâce aux 280 jours d'ensoleillement affichés par Sanary...


Sanary, ville de charme : Sanary sur Mer, authentique port de pêche, situé au cœur de la Provence, entre Marseille et Toulon, vous accueille en été comme en hiver avec ses traditions provençales et sa douceur de vivre. Ville de lumières et de contrastes, Sanary sur Mer offre une extraordinaire variété de paysages aux couleurs vives, du bleu de la mer au pourpre des falaises. Les plages naturelles de sable ou les galets sont une invitation à la poésie sous l’azur. Les garrigues aux mille senteurs, les collines sauvages de l’arrière-pays, les vergers où se côtoient les vignes de l’AOC Bandol et les oliviers centenaires sont autant d’invités à l’humeur provençale.

 Sanary-sur-Mer – un peu d’histoire : San Nari est le nom provençal de Saint-Nazaire, martyr romain du 1er siècle de notre ère, auquel était consacré au Moyen Age un lieu de culte sur le territoire de l’actuelle Sanary. Hameau en bordure de la Méditerranée, abrité derrière la Tour Romane érigée en 1300, Saint-Nazaire prend son essor au XVIème siècle. Alors rattachée à Ollioules dont elle constitue le port, la cité devient commune indépendante en 1688 et se dote de fières armoiries : une tour entourée de 2 palmes et surmontée d’une croisette.

Jean Marius Michel, dit « Michel Pacha », maire de 1865 à 1871, lui a laissé une œuvre importante, la dotant des infrastructures d’une ville résolument moderne, orientée vers le tourisme. La ville reçoit son nom définitif de Sanary le 12 novembre 1890.

Avec le temps de la reconstruction, la ville n’a cessé de se développer, bénéficiant de contributions parfois inattendues, comme celles du Chanoine Galli, qui lui fit don de « La Cité de la Jeunesse », remarquable réalisation devenue depuis le Théâtre Galli. Au début du XIXème siècle le port s’est encore envasé, il n’est plus fréquenté que par une douzaine de bâtiments de commerce.


En 1809, au sortir de la période révolutionnaire Sanary retrouve son ancienne appellation : Saint-Nazaire. En 1859, le train reliant Marseille à Toulon fait son premier voyage. Ce nouveau mode de transport va porter un coup fatal aux trois activités économiques principales que sont la meunerie, l’huilerie et les transports maritimes. Le port va décliner doucement. Avec le ralentissement de la culture des oliviers, l’importance de la viticulture va s’accroître même si le phyloxera affecte en 1877, terriblement le terroir.

Sous le Second Empire, Sanary se tourne résolument vers une nouvelle industrie, le tourisme. Des hôtels sont construits pour accueillir une clientèle hivernale. Michel-Pacha, maire de Saint-Nazaire élargit les quais, installe de nouvelles fontaines et procède à des plantations d’arbres, afin de donner au port une belle promenade.


Avec le XXème siècle, Sanary qui a retrouvé son nom le 12 novembre 1890, devient une petite ville, les travaux d’embellissement se poursuivent, de nouveaux hôtels sont construits et des villas se répandent dans l’arrière-pays. Dès les années 1930, le tourisme hivernal se mute en tourisme d’été avec un nouvel engouement pour les bains de mer.


Durant la seconde guerre mondiale de nombreux étrangers vont venir se réfugier à Sanary. Des écrivains allemands célèbres comme Thomas Mann, Alma Mahler, Werner Herzog ou Lion Feuchtwanger, fuyant le régime nazi séjournent quelques temps dans la petite ville. Durant l’occupation de la zone libre, les forces allemandes et italiennes entreprennent de fortifier la côte varoise. Pour cela, de nombreuses maisons seront détruites à l’explosif, le port interdit et les rues du village barrées à l’aide de blockhaus. La population se réfugie à l’intérieur des terres ou dans d’autres départements moins exposés. Avec la paix retrouvée et le siècle finissant, le tourisme et les résidences secondaires chassent peu à peu l’agriculture, Sanary-Sur-Mer se transforme.