vendredi 19 juin 2015

Bréhémont; Rigny-Ussé; Sauzay-Champigny; Ancenis; Oudon et Le Cellier


Bréhémont.
Quelques oiseaux des bancs de sable de la Loire. La sterne Pirregarin ; le chevalier guignette ; la mouette rieuse ; la sterne naine ; le petit gravelot ; la mouette mélanocéphale.





Rigny-Ussé. Le château d’Ussé ; le château de conte de fées dans la Vallée de la Loire ; un château qui ne s’endort jamais, celui de la légende de la Belle au Bois Dormant





Candes. Paroisse Saint Martin de Candes, collégiale Saint-Martin. Saint Martin y est mort en 397.






Turquant. Le Troglo des Pommes Tapées dans ces lieux magiques et mystérieux de caves creusées dans la falaise ; Cette superbe cave fut, au siècle dernier, un haut lieu de production des fameuses pommes tapées. Véritable industrie au 19ème siècle, cette activité a complètement disparu à l'aube de la 1ère guerre mondiale.
 



Parnay. Son église Saint-Pierre.


La maison forte (XVe siècle): les maisons fortes sont des édifices situés à des endroits stratégiques par rapport au relief pour permettre de prévenir en cas d’éventuelles invasions. Celle-ci construite au XVe siècle possède encore des mâchicoulis et des meurtrières. À l’origine, le rez-de-chaussée était aveugle, les ennemis ne pouvaient pénétrer à l’intérieur. Les mâchicoulis (éthymologiquement « ce qui permet d’écouler tout ce qui écrase ») sont des ouvertures carrées ou de larges rainures pratiquées dans le sol du chemin de ronde d’une tour ou d’une courtine, qui permettent d’en défendre le pied en laissant tomber des pierres, des pièces de bois ou des matières brûlantes.
Jitte de pressoir ou « botte ». Il ne s’agit ni d’un puits, ni d’une cheminée, mais d’une jitte (du verbe « jeter »). Il désigne un petit édifice de pierre permettant de déverser le raison depuis les vignes situées sur le terrain du haut jusque dans les pressoirs qui se trouvaient en dessous, dans les caves. Les jittes étaient placées sur le rebord des chemins pour faciliter la manœuvre des charrettes. Après la Seconde guerre mondiale, les techniques se modernisant, les terrains s’agrandissant, les jittes n’étaient plus indispensables.
Souzay-Champigny.
Fuie ou Fuye (pigeonneir/colombier). C’est le lieu où l’on élève les pigeons. Ils étaient élevés pour :
  • La viande
  • La fiente (engrais pour la terre)
  • La communication (pigeon voyageur).
Sous l’ancien régime, seuls les seigneurs, les gentilshommes, les religieux pouvaient posséder une fuie. Le nombre de « boulins » (alvéoles qui accueillaient les pigeons) était proportionnel à la superficie de terre cultivé. On pouvait ainsi voir la richesse du seigneur au nombre d’alvéoles de la fuie. Chaque alvéole représentait en moyenne un demi-hectare de terre cultivable. À la Révolution le droit exclusif des fuies disparaît et tout le monde peut en posséder.

Champigny : paysage viticole.
Souzay : possède un réseau de rues souterraines publiques récemment restaurées. L’une d’elle, la rue du commerce était dès le XIème siècle l’ancêtre de nos actuels centres commerciaux avec des boutiques troglodytiques.


SAUMUR




Ancenis.
Un château des Marches de Bretagne. « J’ai toujours autant de nostalgie à regarder ce château dont les murs sont chargés d’histoire… la première fortification, en bois, est érigé juste avant l’an Mil, en 983 précisément , par une femme, la comtesse Aremberge, épouse du comte évêque de Nantes, Guerec’h. Elle devient l’une des principales places fortes des Marches de Bretagne.
Reconstruit en 1174, sur ordre du roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt, le château est renforcé au XVème siècle. C’est insuffisant pour résister à la guerre sans merci qui précède le rattachement de la Bretagne à la France. Le château n’est pas épargné non plus par les guerres de religion (fin du XVIème siècle).






Un pont-levis protégé. Ce château abrite un système d’entrée unique en France, pour éviter les boulets de canon dévastateurs, le pont-levis n’est pas situé dans l’alignement du porche d’entrée, il donne accès à une vaste galerie en équerre qui a conservé ses belles voûtes en ogives.
Deux tours massives. Les tours du château d’Ancenis sont à moitié enterrées depuis le comblement des douves au XIXème siècle. Les murailles atteignent à certains endroits jusqu’à neuf mètres d’épaisseur, et étaient capables, pensait-on, de résister aux canons les plus puissants. Les tours sont surmontées d’un couronnement de tuffeau qui symbolise les anciens mâchicoulis.





Oudon. Les anciens commerces.
Jusqu’aux années 70, le centre d’Oudon connut une activité commerciale animée et très diversifiée. Les magasins comme les cafés ne manquaient pas et assuraient un lien social important dans les petites agglomérations comme Oudon. Ces commerces proposaient une large palette de produits et de services. Certains avaient même plusieurs activités, tel le coiffeur, tisserand à ses heures creuses, ou le quincailler, qui livrait aussi du charbon.


Dans les épiceries, on trouvait de tout et en vrac (du sucre au pétrole). Les couturières retournaient les habits pour user l’envers après l’endroit… Juché sur son vélo à trois roues, le caïffa venait vendre son café, et les colporteurs, sillonnant à pied la campagne, exposaient leur éventail de livres et d’articles de mercerie à la sortie de la grand-messe. Mais tout cela, c’est du passé !
Observons cette plaque insolite apposée sur cet ancien relais de poste près du pont. À l’époque des diligences, il n’était pas inutile de connaître les distances séparant les différentes villes. Et avec une grande précision ! Au pied de ce panneau, on est à 25,867 km de Nantes et à 292,171 km d’Orléans ! Dans l’entre-deux guerres, le relais devint « l’hôtel du saumon », une étape culinaire renommée où les voitures des clients remplacèrent les attelages.



Le Cellier. Le château de Clermont.
Sous la Restauration, la terre de Clermont fut érigée en baronnie. Le domaine fut vendu en 1853 au baron de Lareinty, puis de nouveau en 1861 au comte Léon Nau de Maupassant. Celui-ci eut un fils, Charles, qui épousa en 1912 Marie Barthélémy. Le célèbre acteur Louis de Funès qui épousa Jeanne Barthélémy, nièce de Marie, y résida entre 1967 et 1983. Il entreprit des travaux de restauration, et il créa une serre de raisins de table ainsi qu'une magnifique roseraie.


Louis de Funès, le jardinier de Clermont
C’était il y a 30 ans mais l’ancien fermier de Clermont, Joseph Reléon, 88 ans, se souvient parfaitement du 27 janvier 1983. "Le téléphone s’est mis à sonner très tard : Ouest-France nous demandait si on savait quelque chose sur de Funès. Mais nous, on n’avait rien vu de spécial ! Ce n’est que le lendemain matin, à la traite, qu’on a allumé le petit poste radio accroché dans l’étable et qu’on a entendu la nouvelle".
Louis de Funès avait été victime d’un nouvel infarctus dans son château du Cellier. Transporté au CHU de Nantes, il y était décédé à l’âge de 69 ans.
Clermont était le refuge, le havre de paix du plus grand acteur comique français. Son épouse Jeanne était la nièce de l’ancien propriétaire, Charles Nau de Maupassant. Déjà héritière d’une partie du domaine, elle en acquiert le restant en janvier 1967, lors d’une vente à la bougie. Le succès phénoménal de La Grande vadrouille permet aux de Funès d’envisager la restauration du château, inhabité depuis 6 ans. La ferme fait partie du lot : "Ils ont fait faire des réparations sur notre maison et les bâtiments de ferme avant même le château ! souligne Joseph. Ils ont aussi fait amener l’eau courante".

Le musée de Louis de Funes.
Louis de Funès et sa passion pour la nature et le jardinage. Louis de Funès, acteur comique français intemporel et intergénérationnel rendu célèbre par la série des gendarmes ou Fantomas, est tombé littéralement amoureux du Cellier et plus particulièrement de ses bords de Loire. Il vouait une véritable passion à son potager et ses fleurs. Il appréciait le calme des lieux et particulièrement les promenades sur et autour de la Loire.  Il a également terminé ses jours au Cellier. Il repose dans le cimetière du village.

 

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