lundi 27 mai 2019

Courses hippiques à Landi - saison 2019


Qui, parmi les amoureux des courses à l'ouest de la France, ne connaît pas Croas-al-Leuriou ? C'est que depuis plus de 100 ans, l’hippodrome de Landivisiau peut s'enorgueillir d'un conseil d'administration engagé, de bénévoles particulièrement actifs et du concours attentif des services techniques municipaux pour préparer au mieux l’hippodrome. Tous les hivers, tout le monde se mobilise pour réaliser les travaux d'embellissement, l'entretien de la piste et assurer le meilleur accueil tout au long des saisons hippiques.
Aussi, en 2019, les 8 mai, 2 juin, 1er et 22 septembre, 13 octobre, ce sont cinq belles journées de trot, plat et steeple qui sont réservées aux grandes écuries de l'ouest et aux jockeys renommés aimant venir exprimer leur talent sur les pistes léonardes. On y vit des émotions inimitables et on partage l'enthousiasme du nombreux public dans un bel écrin de verdure ! Les courses de Landivisiau, du grand spectacle accessible à tous, pour une mise minime à partir de 2 euros…
La Société des Courses Hippiques de Landivisiau nous accueille sur les belles pistes en herbe de son hippodrome de Croas al Leuriou, pour cinq réunions de trot, plat et steeple. Les meilleures écuries du Grand Ouest, pari mutuel hippodrome, restauration en salle panoramique, tout est prévu pour cinq journées exceptionnelles autour de la passion du cheval ! Pour ce premier meeting de printemps, l’hippodrome de Croas al Leuriou s’apprête à accueillir, mercredi 8 mai 2019, 139 chevaux, engagés sur neuf courses de trot. Le départ de la première course se fera à 14 h 30.

Un hippodrome, un cheval, un jockey, un entraîneur, un propriétaire, un éleveur...

Un hippodrome est un circuit dévolu au sport hippique ou à l'aviation, généralement de forme oblongue. Dans le domaine hippique, des gradins ou des tribunes sont disposés aux abords de la piste pour accueillir les spectateurs. D'origine antique, les hippodromes étaient alors dévolus aux courses de chars. Les premiers hippodromes modernes voient le jour au XVIIe siècle et se développent tout particulièrement au XIXe siècle. La France est le pays qui en compte le plus.

Autour de l'hippodrome peuvent être réparties des tribunes ou gradins pour les spectateurs, une tribune pour les juges de course, un paddock pour présenter les chevaux avant le départ et un tableau indicateur pour afficher les résultats. Au bord de la piste de l'hippodrome sont répartis des repères de distance. En fonction du type d'hippodrome, celui-ci peut être équipé de boîtes ou stalles de départ. Ceux qui n'en ont pas font appel à un élastique ou à une barrière mobile. Le mot « turf », d'origine anglaise, désigne en réalité la pelouse de l'hippodrome sur laquelle courent les chevaux.


Le cheval est un grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces de la famille des Équidés. Il a évolué au cours des dernières 45 à 55 millions d'années, à partir d'un petit mammifère possédant plusieurs doigts. À l'état naturel, les chevaux vivent en troupeaux, généralement sous la conduite d'un unique étalon reproducteur. Ils entretiennent des rapports sociaux et comptent sur leur vitesse pour échapper à leurs prédateurs. Dotés d'un bon sens de l'équilibre, d'un fort instinct de fuite et de grandes aptitudes de visualisation spatiales, ils possèdent un trait inhabituel dans le règne animal, étant capables d'entrer en sommeil léger tout en restant debout. Les femelles, nommées juments, mettent bas après onze mois de gestation un petit appelé poulain, capable de se lever et de courir peu de temps après sa naissance.


Le cheval est domestiqué par les humains. Son utilisation se répand à toute l'Eurasie dès la plus haute Antiquité. Bien que la quasi-totalité des chevaux soient désormais domestiques, il existe des populations de chevaux domestiques retournés à l'état sauvage dont le cheval de Przewalski. Un vaste vocabulaire spécialisé s'est développé pour décrire les concepts liés au cheval. Ce lexique va de son anatomie et sa morphologie aux étapes de sa vie, en passant par sa couleur, les différentes races, sa locomotion et son comportement. La plupart des chevaux domestiques sont dressés pour l'équitation ou la traction entre deux et quatre ans. Ils atteignent leur plein développement vers cinq ans en moyenne. Leur espérance de vie à la naissance est de vingt-cinq à trente ans.

Des siècles durant, les chevaux sont au service des êtres humains qui sélectionnent différentes races pour la traction, l'agriculture, la guerre ou encore la selle. Les chevaux permettent l'essor du commerce et l'expansion de civilisations sur de grandes étendues. Pendant la colonisation des Amériques, l'espèce est réintroduite sur ce continent. Considéré comme « la plus noble conquête de l'Homme », présent dans les mythes, les religions, les encyclopédies et toutes les formes d'art, le cheval est, de tous les animaux, celui qui a le plus marqué l'histoire et les progrès de l'humanité. Des métiers sont liés à son entretien, son commerce et à des activités sportives, hippiques et équestres. Dans la plupart des pays développés, le cheval est désormais monté pour le loisir ou le sport. Il peut être un partenaire de thérapie, et tend à se rapprocher de l'animal de compagnie. Il produit des biens de consommation grâce à sa viande, son lait, son cuir et son urine. Dans d'autres pays, le cheval reste indispensable à l'agriculture et au transport. L'entretien de chevaux domestiques demande un matériel particulier et l'attention de spécialistes.
De très nombreux métiers existent autour du cheval. Les deux principales utilisations historique du cheval sont celle de monture pour un cavalier, et celle d'animal de traction. Ces deux objectifs donnent lieu à une classification entre le cheval de selle et le cheval de trait ou carrossier.

Les cavaliers professionnels, jockeys, drivers, les cavaliers d'entraînement et les lad-drivers montent des animaux en compétition. Les entraîneurs, les premiers garçons, les coachs de compétition élaborent les plannings d'entraînement pour amener les chevaux au meilleur niveau. Les garçons de voyage et les techniciens d'hippodrome travaillent également dans l'univers des courses.


Les moniteurs, les animateurs poney et les accompagnateurs instruisent les nouveaux cavaliers et organisent les randonnées. Les directeurs de centre équestre sont chargés de la gestion des structures équestres.


Les éleveurs (et les étalonniers, responsables d'élevage) font naître et commercialisent des chevaux. Les marchands de chevaux, vendeurs, loueurs d'équidés et la filière de la boucherie travaillent au quotidien avec ces animaux.

Certains métiers sont spécialisés dans les soins : les maréchaux-ferrants s'occupent de la ferrure et des sabots, les palefreniers (et les grooms, lad, cavaliers soigneurs, responsables d'écurie) des soins quotidiens, les vétérinaires, ostéopathe, kinésithérapeute et dentistes équins des soins plus lourds. L'éthologue équin étudie le comportement des chevaux. L'équithérapeute et l'équicien utilisent le cheval comme partenaire thérapeutique.


Les métiers de garde à cheval ont pour objectifs la surveillance de manière écologique et le maintien de l'ordre. Ce sont les gardes républicains, gardes verts, les brigades équestres, les gendarmes à cheval. Les unités de premiers secours équine (recherche et sauvetage montés) peuvent intervenir en terrain accidenté, pour localiser les personnes et de fournir des secours en cas de catastrophe. Elles sont utilisées aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Allemagne. Des métiers annexes concernent la confection et la vente d'outils et d'instruments spécialisés : les selliers-bourreliers confectionnent les selles et les brides.


Le jockey est un cavalier professionnel qui dispute des courses de cheval dans les épreuves de galop. Doté d'une condition physique digne d'un sportif de haut niveau, il est engagé par le propriétaire des chevaux qu'il monte lors des courses hippiques et travaille en étroite collaboration avec l'entraîneur de chaque monture. Cavalier émérite, le jockey est engagé par un ou plusieurs entraîneurs ou propriétaires pour monter son ou ses chevaux lors de courses de galop (plat ou à obstacles) et obtenir la meilleure place à l'arrivée. Il s'oppose en cela au "driver", qui dispute des courses de trot. Le jockey doit monter quotidiennement à cheval pour maîtriser ses montures et maintenir une excellente forme physique. En début de carrière, il doit aussi participer à l'entretien des écuries aux côtés des lads-jockeys, qui s'occupent des chevaux uniquement à l'entraînement.


Lors des courses hippiques, le jockey peut monter jusqu'à 5 ou 6 chevaux dans la même après-midi ou soirée. Il doit donc se déplacer sur le lieu de l'épreuve, qui peut avoir lieu aussi bien en semaine que le week-end et les jours fériés. Avant chaque course, il doit s'entretenir avec l'entraîneur du cheval pour prendre connaissance de ses consignes et se familiariser avec l'animal. En course, il doit réussir à amener le cheval à son meilleur niveau de performance pour tenter de décrocher la victoire finale.


Le jockey doit répondre à des critères physiques très stricts, définis par France Galop. Pour les épreuves sur le plat, il doit peser entre 46 et 54 kg et mesurer 1,55 m maximum. Pour les courses d'obstacles, la taille requise se situe entre 1,60 et 1,70 m et le poids sous les 60 kg. S'il entre dans ces critères, le jockey doit ensuite faire preuve d'une habileté exceptionnelle pour piloter le cheval avec finesse et justesse. Il doit pour cela avoir une connaissance parfaite de l'animal et de la course. Enfin, une condition physique irréprochable ainsi qu'une résistance au stress sont nécessaires pour aller au bout de l'effort avec le cheval malgré les risques de chute et de blessure.


Le métier Jockey est classé n°678 parmi les métiers qui recrutent le plus en France. La vocation de jockey fait le plus souvent suite à une passion pour les chevaux et une pratique de l'équitation dès l'enfance. Pour exercer ce métier, le CAPA (Certificat d'aptitude professionnelle agricole) "lad-cavalier d'entraînement" constitue la voie royale dès la sortie du collège.


Le jockey se prépare généralement en apprentissage dans une des 5 écoles de formation qui accueillent environ 700 jockeys chaque année. Cette formation peut ensuite être complétée par un bac professionnel agricole "conduite et gestion de l'entreprise hippique". À 16 ans, les aspirants jockeys peuvent commencer à travailler comme lads-jockeys, partenaires d'entraînement dont les tâches consistent principalement à s'occuper de l'entretien des écuries et monter les chevaux à l'entraînement. C'est à partir de 18 ans que les plus talentueux d'entre eux (à peine 5 %) sont sélectionnés pour monter les chevaux en course. Les carrières étant courtes, il est conseillé de préparer la suite de sa carrière dans le monde  hippique, comme enseignant, exploitant ou manager de courses. Environ 600 cavaliers exercent le métier de jockey en France, parmi lesquels de plus en plus de femmes. Si le salaire de base est peu élevé (environ 1400 euros mensuels nets pour un débutant), il peut augmenter considérablement en fonction des primes de course, le jockey touchant entre 5 et 10 % de la prime totale.


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