samedi 17 décembre 2016

Mémorial de l'Aéronautique navale au Cap de la Chèvre


Pour cette ultime randonné en 2016, le mercredi 14 décembre 2016, nous avons choisi de rejoindre Morgat en partant du Cap de la Chèvre par le GR34 via la Pointe Saint-Hernot (île Vierge) puis dans l’après-midi retour au Cap de la Chèvre en passant par Lostmarc’h puis en longeant la plage de la Palue où le soleil nous a gratifié d’un couchant absolument magnifique. On a commencé par se recueillir à la mémoire des personnels de l’Aéronautique Navale morts ou disparus dans l’ouest de la France en service aérien commandé.

Mémorial de l'Aéronautique Navale du Cap de la Chèvre : Monument de l'Aéronautique Navale élevé en 1988 dans un encuvement de canon allemand datant de la Seconde Guerre Mondiale et appartenant à la batterie défendant le Cap de la Chèvre contre toute invasion alliée. La longue liste des aviateurs disparus dans l'Atlantique Nord est classée année par année, depuis la date de la création de l'Aéronavale (1910), c'est-à-dire l'aviation embarquée sur des navires de guerre. Le symbole est fort, une aile d'avion en granit et, à sa base, le dessin des constellations du ciel. Deux soldats morts en 1870 et 1902, en ballon libre, sont aussi honorés.


2010 : L’Aéronautique navale a cent ans. C’est en effet en 1910 que la Marine reçut sa première machine volante. Il ne s’agissait encore que d’un frêle assemblage de bois et de toile dont le seul point commun avec les actuels Rafale, Super Étendard, Atlantique et hélicoptères, était qu’il volait ! Au cours de ce siècle, des milliers de marins de tous grades et de toutes spécialités ont mis en œuvre des machines volantes et beaucoup d’entre eux, hélas, ont payé de leur vie cet engouement pour les choses de l’air. Pendant la Grande Guerre, des dizaines, puis de centaines d’hydravions ratissèrent les zones côtières pour y débusquer et attaquer les sous-marins ennemis. Nombreux furent les équipages qui, au cours de ces missions ingrates mais primordiales de protection des approches des grands ports, disparurent sans laisser de trace et sans sépulture.



Il y a vingt-cinq ans, deux monuments, dédiés à la mémoire de tous ces marins morts dans les airs, ont été érigés, l’un sur la colline de Costebelle, près d’Hyères, l’autre au cap de la Chèvre, dans la presqu’île de Crozon, en Bretagne. La construction de ces monuments, sur lesquels sont gravés les noms des disparus, était indispensable mais ils ont la caractéristique d’être... immobiles et, finalement, connus de seuls « initiés », principalement les familles et camarades de ceux dont les noms y figurent. L’ARDHAN (association pour la recherche de documentation sur l’histoire de l’aéronautique navale) qui, depuis sa création, s’est donné comme objectif d’être la Mémoire de l’Aéronautique navale, se devait de faire connaître d’une autre manière, plus pratique peut-être, les noms des marins de tous grades et de toutes spécialités qui, depuis 1911, aux commandes ou à bord de leurs appareils, ont donné leur vie au service de la France.







Le Cap de la Chèvre (ou Beg penn ar roz en breton) est le cap méridional de la presqu'île de Crozon. Orienté vers le sud, ce cap fait face à la côte nord du cap Sizun et ferme la baie de Douarnenez (limite Nord-Ouest de la Baie).




Ce site classé pour son paysage exceptionnel, faite partie du Parc naturel régional d'Armorique.




 

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