lundi 15 décembre 2014

L'Argonne, sa Forêt et ses Villages


Passavant-en-Argonne.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Passavant, porta provisoirement le nom de Mont-sur-Aisne.
 C'est en 1907 que la commune adopta le nom de Passavant-en-Argonne.
C'est sur la portion de voie du TGV Est traversant cette commune que la SNCF a battu, de manière officieuse, son propre record du monde de vitesse ferroviaire en atteignant le 12 février 2007 les 553 km/h. Une tentative officielle devrait être tentée courant avril 2007.

Lieux et monuments :
  • Maisons typiques et traditionnelles.
  • Gorges de l'Argonne
  • Monument commémoratif du massacre des mobiles de la Marne en août 1870


Le village de Beaulieu en Argonne se situe dans le département de la Meuse, au Sud du Massif Argonnais. Perché sur un plateau il bénéficie d'une vue imprenable. Récompensé à de multiples reprises pour le fleurissement du site, il est un havre de paix pour tous ses habitants.



La naissance de Beaulieu en Argonne est liée à l’histoire d’un ecclésiastique venu d’Ecosse, Saint Rodingue, nommé vulgairement Saint Rouin qui fût à l’origine de la construction de l’Abbaye de Beaulieu au VIIe siècle.
Après avoir vécu deux ans sous la discipline de Saint Paul avant qu’il ne devienne évêque de Verdun, il se retira en forêt d’Argonne, en un bois nommé Vaslogium. C’était un lieu très solitaire, et le Saint n’y eut d’autre compagnie que quelques disciples qui le suivirent et se logèrent dans des cellules qu’ils se bâtirent de feuillage et de branches d’arbres, s’exerçant dans la pratique de la vie religieuse dans une extrême pauvreté.
Austrasius, seigneur de Waly et de cette forêt, fâché de ce que ces étrangers se fussent établis dans ce terrain sans sa permission, envoya ses gens qui les en chassèrent. Saint Rouin céda humblement et se mis en chemin pour aller à Rome visiter les tombeaux des Saints Apôtres.
A son retour, il fut appelé par Austrasius dont la famille était tombée gravement malade et qui considérait cela comme une punition divine.
Saint Rouin le guérit par ses prières et Austrasius, par reconnaissance, lui donna le terrain où il avait commencé à s’établir et lui permis d’y bâtir un monastère.
Saint Rouin, après avoir bien établi son monastère pour le spirituel et le temporel, se retira dans son ermitage de Bonneval, à une demi-lieue de Beaulieu, pour y passer les dernières années de sa vie. Il mourut vers l’an 680. Il fut rapporté à Beaulieu et enterré devant l’Autel de Saint Jean l’évangéliste. On célèbre sa fête le 17 septembre.


Evolution de la population de Beaulieu-en-Argonne :
1901 : 247 hab. ;    1931 : 129 hab. ;          1962 : 104 hab. ;      1990 : 42 hab. :           2011 : 38 hab.


 Beaulieu-en-Argonne est situé au cœur de la forêt d'Argonne, région très boisée située entre deux rivières : l'Aire et l'Aisne. Son sous-sol est composé d'une roche siliceuse constituée d'éponges compactées : la GAIZE, station unique en France. Au XIIème siècle, le village était le siège d'une importante abbaye, construite à l'endroit où Saint-Rouin avait fondé un monastère au VIIème siècle. L'abbaye, plusieurs fois brûlée puis reconstruite, a été vendue et démolie à la Révolution. Aujourd'hui ne subsistent que ses communs et un pressoir, classé monument historique. Village-rue, Beaulieu-en-Argonne comprend une cinquantaine de maisons. Les habitants ont entrepris de faire revivre leur village grâce au fleurissement : 2500 plantes sont installées tous les ans. C'est un but de promenade reposant et vivifiant. Pour prolonger votre visite, deux restaurants, un hôtel, un "quatre heures des artistes" et des gîtes vous attendent.

 Monument aux morts, sculpture pour l'hommage aux morts de 1870 (photo).


A découvrir en particulier :
Circuits pédestres : La commune de Beaulieu propose au départ du pressoir 4 sentiers pédestres pour découvrir la forêt d'Argonne.
Beaulieu-en-Argonne : Forêt domaniale et communale de 2700 ha : Espace classé Natura 2000 : espèces présentes : pic noir, gélinotte, cigogne noire, crapaud sonneur, écrevisse à pied blanc. Présence d'étangs domaniaux et privés dont les origines remontent à la création de l'abbaye de Beaulieu au 12ème siècle.


L’ARGONNE : LE PAYS DE L’ARBRE ROI : L’Argonne est le domaine des arbres, qui par millions font de ce massif une sorte d’île verte. Cette région naturelle doit peut-être son nom aux âges celtiques lorsque « Ar goat » signifiait tout simplement « pays des bois ». Pays de forêt et d’étangs, de chasse et de pêche, aux confins de l’Ardenne, de la Lorraine, de la Champagne, l’Argonne ne se confond avec aucune de ses voisines, mais cumule ce que chacun a de meilleur.

L’Argonne est un paradis pour promeneurs respectueux. La géographie l’ayant faite rempart, elle a patriotiquement accompli son devoir. « L’Argonne, a dit Maurice Barrès, c’est la patrie des bois historiques. » Si proche des grandes villes, et si loin de leur agitation, l’Argonne est un refuge préservé où la nature offre la paix la plus exquise, elle a l’incomparable saveur du bon pain que l’on cuit certains jours de l’été en fête ; elle a le parfum que l’on croyait perdu des confitures ; elle a le charme raffiné d’une chambre d’hôtes ou la rassurante rusticité d’un gîte d’étape ; elle a la volupté d’une délicate soirée musicale dans une petite église campagnarde… Elle a le goût du bonheur simple de la vie.


 

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