dimanche 16 août 2015

les Roses trémières du Général Lamoricière


Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Ses habitants s'appellent les Philibertins. Saint-Philbert-de-Grand-Lieu comptait 8 434 habitants au recensement de 2012.


L'abbatiale de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu de style carolingien construite sur la commune au IXe siècle abrite une partie des reliques de Saint Philibert de Tournus, le fondateur de l'abbaye de Noirmoutier dont l'abbatiale dépendait.


Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est une commune située à une quinzaine de kilomètres des limites sud de la ville de Nantes et à 40 km des côtes de l'océan Atlantique. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.


D'origine gallo-romaine, la ville porte d'abord le nom de Déas. Elle est donnée par Magnobodus à Ansoald, évêque de Poitiers, qui en fait présent à son tour à Philibert de Tournus pour subvenir aux besoins de l'Abbaye de Noirmoutier. La commune doit son nom actuel au fait que les moines de l’abbaye de Noirmoutier, fondée par Philibert en 675, décident de s'y installer en l'an 800. Ils construisent l'église de la nouvelle abbatiale en 815, et y déposent les reliques du saint en 836. Elle reste l'une des plus anciennes églises d'architecture romane de Bretagne et de France.


Lors des incursions normandes en 847, après le saccage de l'abbaye, les moines reconstruisent la nef de l'édifice, dans l'état où on peut la voir actuellement. En 858, les normands reviennent, mais cette fois-ci, les moines fuient, emmenant les reliques de saint Philibert jusqu'à Tournus. Ils reviennent s'installer à Déas au XIe siècle et attendent le retour des reliques, restées en Bourgogne, jusqu'en 1937.


Les reliques de saint Philbert sont toujours à Tournus, seul un petit tube contenant des poussières de reliques a été déposé par Henri Curé dans le sarcophage qui lui est resté à Déas, lorsqu'il est venu bénir la statue de saint Philbert à Beauvoir-sur-Mer en Vendée.


Saint Philibert de Tournus (vers 616-vers 684) (descendant d’une famille noble d’Aquitaine, fondateur de la paroisse de Noirmoutier, et dont les disciples ont évangélisé le Pays de Retz), a donné son nom aux villes de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Saint-Philbert-de-Bouaine (en Vendée).


Le général de la Moricière est né à Nantes, mais sa famille est originaire de Saint-Philbert, et lui-même y est enterré, c'est pourquoi la statue du général réalisée par Jean-Baptiste Belloc s'y trouve.


Christophe Louis Léon Juchault de Lamoricière (ou La Moricière), né le 5 février 1806 à Nantes et mort le 11 septembre 1865 à Prouzel (Somme), est un officier et homme politique français. Promu général de division en 1843, au cours des campagnes coloniales dirigées par le général Bugeaud contre l'émir Abd el-Kader en Algérie, Lamoricière s'investit également dans le domaine politique et se fait élire à l'Assemblée législative. Il est nommé ministre de la Guerre en 1848, et participe activement à la répression des Journées de Juin. Exilé au cours des années 1850 à cause de son opposition à Louis-Napoléon Bonaparte, il revient en France puis se met en 1860 au service de la cause pontificale dans la lutte contre Garibaldi, jusqu'à la défaite de Castelfidardo.


La guerre contre Abd el-Kader (novembre 1839-décembre 1847) - Les zouaves de Lamoricière et les chasseurs d'Afrique à la bataille de Mouzaïa de 1840. Lamoricière participe à la bataille du col de Mouzaïa, le 12 mai 1840.


Le 21 juin 1840, il devient maréchal de camp (général de brigade) et reçoit le commandement de la division militaire d'Oran en août. Il obtient ce poste après avoir exposé à Thiers un projet pour la province d'Oran, fondé sur la destruction des villes de l'émir (Mascara, Tagdemt...) ; une fois nommé, il entraîne ses troupes à la guerre de razzia et organise un service de renseignement, faisant notamment établir des cartes de la région.


À partir de février 1841, le gouverneur général est le général Bugeaud, que Lamoricière va seconder avec efficacité dans sa stratégie de dévastation du territoire de l'adversaire. Il est l'un des acteurs de l'affaire de Tagdempt, et, comprenant le premier la nécessité de porter le centre des opérations militaires au-delà de la première chaîne de l'Atlas, il marche contre la tribu des Hachem, qui est celle d'Abd el-Kader, présente dans la région de Mascara (la plaine d'Eghriss) et défait Abd el-Kader.


En 1843, après de nombreuses razzias chez les Flittas et dans tout le cercle de Mostaganem, il obtient la reddition de ces tribus ; le 9 avril, il est promu au grade de Lieutenant général (général de division). Il participe à la prise de la smala d'Abd el-Kader (16 mai 1843).


Par la suite, l'émir, réfugié au Maroc, s'efforce d'impliquer le sultan Abderrahmane, dont les troupes entrent sur le territoire algérien ; en 1844, Lamoricière défend à la frontière le camp de Lalla-Maghrnia contre les envahisseurs, et le 14 août contribue à la victoire de l'Isly. Suite à cette victoire, un traité franco-marocain met, entre autres, Abd el-Kader hors-la-loi au Maroc comme en Algérie.


En 1845, Bugeaud confie à Lamoricière l'intérim du gouvernement général. Une reprise de l'insurrection, notamment dans les régions centrales avec Bou Maza dans l'Ouarsenis, montre que la situation n'est pas totalement sous contrôle. En septembre 1847, Bugeaud renonce à son poste et est remplacé par le duc d'Aumale, qui maintient le général Lamoricière à Oran.


La reddition d'Abd el-Kader (décembre 1847) - Abd el-Kader, alors réfugié dans le Rif, est en butte à l'hostilité active du sultan, qui souhaite la fin de la guerre menée en Algérie. L'émir, ayant défait une colonne marocaine, tente de fuir vers le Sud, mais le sultan fait informer Lamoricière de ce mouvement ; les Français établissent un barrage au col de Guerbous. La situation d'Abd el-Kader est désormais sans issue et il décide de se rendre plutôt que de fuir en abandonnant les siens.


Il négocie par messagers les conditions de sa reddition avec Lamoricière qui, le 23 décembre, s'engage à ce qu'il soit emmené à Alexandrie ou à Saint-Jean-d'Acre et non pas fait prisonnier ; le lendemain, à Djemmâ-Ghazaouat, près de la frontière avec le Maroc, la reddition a lieu devant le duc d'Aumale, qui confirme l'engagement pris par Lamoricière. Cette promesse ne sera pas honorée : Abd el-Kader, emmené en France, sera victime de la chute de Louis-Philippe en février 1848 et restera prisonnier presque cinq ans.


On connaît à Lamoricière, entre autres, le surnom de Bou Chechia. Sa connaissance du terrain et sa détermination (souvent sanglante) en font un chef de guerre efficace et respecté.


La rose trémière est une superbe fleur au charme champêtre destinée au jardin d’agrément. Elle embellit magnifiquement les bordures, massifs et cache aussi les murs ou grillages disgracieux. Sa floraison généreuse dure tout l’été.


C'est une plante typique des jardins champêtres, bien que peu d'espèces soient vivaces (la plupart sont bisannuelles). On les classe généralement toutes dans la catégorie des vivaces herbacées en raison de leur grande taille. On accorde à la rose trémière des vertus médicinales.


Port : érigé ;       Feuillage : caduc ;            Floraison : de la fin du printemps à l'été, voire jusqu'au début de l'automne. Aspect et couleur des fleurs : en gros pompons ou en corolles simples aux teintes très variées : blanc ou jaune, rose, pourpre, violet, orange… riches en nuances. Il en existe même des noires


Croissance : rapide; Hauteur : 1,5 à 2,5 m, voire jusqu'à 3,5 m et plus dans certaines régions. En Normandie certaines roses trémières sont remarquables par leur hauteur (plus de 4 m) et leur durée de floraison d'avril à septembre dans la région.


 

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