Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début
de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par
les troupes françaises le 29 mai 19162 et repris le 20 août 1917 disparaîtra
totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.
C'est l'un des neuf villages français détruits durant la
Première Guerre mondiale qui n'a jamais été reconstruit. Déclarée « commune
morte pour la France » à la fin des hostilités, il fut décidé de conserver
cette commune en mémoire des évènements qui s'y déroulèrent. La commune est
aujourd'hui administrée par un conseil de trois personnes désignées par le
préfet de la Meuse.
En Meuse, 9 villages ont été détruits pendant la Première
Guerre Mondiale. Cumières, seul de ces villages sur la rive gauche de la Meuse,
avait 205 âmes en 1913. L'offensive allemande pour s'emparer de Verdun est
déclenchée en février 1916. Début mars les combats ont lieu sur les collines du
Mort-Homme, puis c'est la côte 304 qui est attaquée le 20 mars. Cumières
tombera le 24 mai et ne sera reprise que le 20 août 1917.
Les Français opposeront une résistance héroïque sous un
déluge de feu et un climat terrible. 10 000 poilus sont morts dans ce secteur.
La commune de Cumières, déclarée "village mort pour la France",
devient en 1922 Cumières le Mort-Homme. En souvenir du village, la chapelle
Saint-Rémi est construite avec les pierres de l’ancienne église au milieu d'un
enclos précédé d'un monument pour rappeler qu'ici, il y avait un paisible village.
Aujourd'hui 3 édiles désignés par le Préfet administrent cette commune sans
habitant pour en perpétuer le souvenir.
Le Bois de Forges a été un champ de bataille
particulièrement meurtrier en 1914. Le 21 février 1916, le tonnerre des canons
marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le
village perdu par les troupes françaises le 6 mars 1916 et repris le 26
septembre 1918 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des
obus français et allemands.
BETHINCOURT - Le 55e régiment d'infanterie va
rester dans la commune du juin 1914 en juin 1915. Le 21 février 1916, le
tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le
secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 8 avril 1916
et repris le 26 septembre 1918 disparaitra totalement sous l'acharnement des
pilonnages des obus français et allemands. Le 6 avril 1916 décède ROUE Jean
Marie, soldat du 37e RI. Le 37e RI est arrivé à Verdun,
en premières lignes, le 26 mars 1916.
Il relève le 121e RI dans le secteur de
Béthincourt / Esnes, pour y assurer la garde du saillant très important
constitué par le village de Béthincourt, au nord du ruisseau de Forges. Sa
mission est de laisser le temps à la division de s'organiser sur la cote 304.
Il est ainsi sacrifié.
Les allemands tentent de s'emparer de Verdun, les combats
sont très violents, les bombardements terribles. Le corps de Jean Marie ne sera
jamais retrouvé, comme tant de ses camarades. Le village de Béthincourt fait
partie des 17 communes médaillées de la Résistance (décret du Général de Gaulle
du 15/10/1945). A accueilli le PC du colonel Grandval, chef des F.F.I pour
l'Est de la France, du 6 juin au 13 juillet 1944.
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