1 – Rothéneuf
est un quartier au nord-est de la ville de Saint-Malo et
une ancienne commune d'Ille-et-Vilaine, situé sur la côte nord de la Bretagne,
sur le bord du havre homonyme. Il existe plusieurs gentilés : Rothéien,
Rothénien ou Rothéneuvien.
Dans une description de 1757, il est mentionné à Rothéneuf la présence de « 210 maisons
presque toutes occupées par des pêcheurs et des gens du païs ». Le manoir de
Limoëlou, demeure de Jacques Cartier, se trouve sur le point culminant de
Rothéneuf.
La paroisse
de Rothéneuf fut établie par décret de Napoléon III du 4 juin 1866
et par ordonnance épiscopale du 10 juillet de la même année. Une nouvelle
église fut construite en 1869. La station balnéaire se développa à partir de
1881. Rothéneuf fut rattaché à
la commune de Paramé.
Rothéneuf
fait partie de la commune de Saint-Malo depuis la fusion en 1967
des 3 communes (Paramé, Saint-Servan et Saint-Malo). Une partie du village
s'étend sur la commune de Saint-Coulomb. À 4 km du quartier historique
d’Intra-Muros, Rothéneuf est le
point de départ du G.R 34 (sentier de grande randonnée), idéal pour découvrir
le littoral et les plages de la Côte d'Émeraude.
Sites remarquables : Rochers sculptés, ensemble de
rochers côtiers sculptés par l'abbé Fouré entre 1894 et 1909, soit pendant
seize ans; Manoir de Limoëlou où habita Jacques Cartier, le découvreur du
Canada; Le havre de Rothéneuf, grand havre naturel;
1-1- Jacques
Cartier (né probablement entre le 7 juin et le 23 décembre
1491 à Saint-Malo, mort dans la même ville le 1er septembre 1557) est un
navigateur et explorateur français. Auteur de cartes ayant permis l'apparition
du golfe du Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier, par ses Relations, est le premier
Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le
territoire visité qu'il nomme Canada.
.jpg)
.jpg)
Nous ne connaissons que bien peu de chose de sa vie allant
de sa naissance jusqu'à son premier voyage officiel en 1534. Son acte de
baptême ne nous est pas parvenu puisque les registres de l'état civil de
Saint-Malo manquent de 1472 à 1494. Depuis la seconde moitié du XIXe siècle,
les historiens considèrent Jacques
Cartier comme le fils de Jamet et de Geffline Jansart, (aucun
document d'archive ne l'atteste). S'il est bien le fils de ces derniers, il
aurait eu pour frères Lucas et un enfant non nommé, né en 1494, ainsi qu'une
sœur ayant pour nom Berteline. Ce qui est certain, c'est qu'il a eu une sœur
nommée Jehanne, elle apparaît dans le testament du pilote et explorateur
malouin daté du 19 mai 1541. Selon Frédéric Joüon des Longrais, il faudrait
ajouter à la liste de la fratrie de l'explorateur le nom de Jehan puisqu'il a
été le parrain de deux de ses enfants.
.jpg)
Jacques
Cartier épouse, au début d'avril 1520, Catherine, fille de
Jacques des Granches, connétable, et de Françoise Du Mast : un mariage qui
améliore grandement la condition sociale de l'époux. De cette union ne naîtra
aucune descendance.
2 - Saint-Ideuc
est un quartier du nord-est de la ville de Saint-Malo. Ancien
village érigé en paroisse, celle-ci était enclavée dans l'évêché de Saint-Malo
et faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol. Elle fut
brièvement une commune sous la Révolution avant d'être rattachée à Paramé en
1792, puis à Saint-Malo lors de la fusion des 3 communes (Saint-Malo,
Saint-Servan et Paramé) en 1967.
Son nom vient du saint breton du Ve siècle Ildut ou Ideuc dont des reliques provenant de
Landébaëron, près de Guingamp ont été apportées en 1888.
L'église
Saint-Ideuc. Monument historique classé, elle date de 1721. Son
clocher d'origine fut détruit lors des combats pour la libération de la ville
en août 1944 et remplacé par un clocher en ciment.
Saint-Ideuc
est le site de la Paroisse Saint Patrick d'Alet dont
l'église de Saint-Ideuc fait
partie. L’église de Saint-Ideuc qui
dépendait avant la Révolution de l’ancien diocèse de Dol a conservé un aspect
villageois qui lui donne tout son charme. Elle ne date que de 1721 et fut
consacrée en 1770 par Mgr de Hercé, évêque de Dol.
3 - La ville de
Paramé fut rattachée à Saint-Malo en 1967 et fait
aujourd'hui jonction entre Intra-Muros et Rothéneuf par le Sillon et la digue
qui longent une superbe plage de sable fin sur près de 3 km.
4 - La pointe
du Grouin est la pointe la plus au nord de Cancale. Dans son prolongement
se trouve le Phare de la Pierre-de-Herpin. Cette pointe sert à tracer la ligne
de départ de la course de la Route du Rhum.
6 – la Porte
Saint-Vincent : "AUJOURD’HUI, C'EST L'ENTRÉE PRINCIPALE
DE LA VILLE" : Cette porte fut construite en 1708. L’anse de mer
bonne est comblée, la cité est reliée par un banc de sable « Le Sillon ». Elle
est donc une île à marée haute et une presqu’île à marée basse. La chaussée de
granit actuelle date de 1733.
Deux écussons apparaissent sur la façade de la porte portant
le nom du diacre martyrisé en Espagne au 6ème siècle : * A gauche, les
armoiries de la Ville (la herse surmontée de l’hermine des ducs de Bretagne) ;
* A droite, il symbolise le Duché de Bretagne.
7 - À la veille de ses 60 ans, Chateaubriand écrivit au Maire de Saint-Malo afin de lui
demander l’autorisation d’être inhumé sur l’îlot du Grand-Bé, mais ce lieu
était encore à cette époque un terrain militaire. Finalement, une souscription
fut organisée par le poète malouin Hippolyte de la Morvonnais et le tombeau fut
prêt dix ans avant la mort de l’écrivain et son inhumation solennelle en 1848.
En 1944, un angle de la pierre tombale fut brisé par un
obus. L’architecte en chef des Monuments historiques Raymond Cornon restaura la
tombe qui selon le vœu de Chateaubriand
ne comporte aucune inscription. L’ancien entourage néogothique tordu par les
tirs fut déposé et remplacé par un
nouveau plus simple selon le projet initial de 1838 et seulement sur trois
côtés afin que l’écrivain puisse prolonger son dialogue d’outre-tombe avec la
mer…
8 – La Porte
Saint-Thomas ouverte en 1740 lors des travaux du troisième
agrandissement de la ville est la troisième de ce nom. La première est
l’actuelle porte d’accès à la cour du château. Avant l’achèvement de ce dernier
au début du 16e siècle, elle donnait directement sur l’extérieur de
la ville.
Une seconde porte
Saint-Thomas fut ouverte entre la tour Quic-en-Groigne et l’actuel
« hôtel de France et de Chateaubriand », lui-même construit sur
l’emplacement de l’ancienne chapelle Saint-Thomas
dans le dernier quart du 19e siècle. Cette chapelle fut annexée au
13e siècle au premier hôpital de la ville fondé sur cet emplacement.
C’est auprès de cette porte que fut également établi le bureau des bains. En
1835, la ville de Saint-Malo prit la décision de développer les bains de mer
qui connurent un succès grandissant. Les premières cabines mobiles furent
mises à disposition des baigneurs et un établissement de bains s’ouvrit dès
1838 sur le côté nord du château. Des cabines roulantes tirées par des chevaux
furent mises à la disposition des baigneurs. En 1843, hommes et femmes se
baignaient encore dans des parties séparées de la plage. En 1905, le port du
pantalon descendant au-dessous des genoux, d’une chemise ou d’un gilet était
encore obligatoire.
Les images ont été filmées les 23,24 et 26 décembre 2013.