Vendredi 28 avril 2017, je me suis rendu à l’invitation
Visite VIP de la Conserverie Furic à Penmarc’h. Il s’agissait d’une
matinée spéciale blogueurs bretons. J’ai été remarqué pour me blogs promouvant
la Bretagne. C’était l’occasion de découvrir les techniques de fabrication de
la célèbre petite boîte bleue de sardines à l’huile d’olive bio.
L’accueil chaleureux qui nous a été réservé nous a fait
passer une matinée magnifique. Je dis « nous » car mon ami Michel (du
Conquet) m’accompagnait pour cette opération de relations publiques. Ainsi on a
découvert l’histoire d’une entreprise historique du Pays bigouden.
Bon à savoir avant tout mouvement : La Cornouaille
regroupe les ports d’Audierne, Concarneau, Douarnenez, Le Guilvinec, Lesconil,
Loctudy et Saint-Guénolé : à eux 7, ils forment le plus grand port artisanal de
France avec 385 navires. En 2012, ils ont
accueilli 53 000 tonnes de poissons frais, ce qui représente 25 % de la
pêche fraîche française. En 2012, trois ports cornouaillais figuraient au palmarès
des 10 premiers ports de pêche français selon les valeurs débarquées : Le
Guilvinec (2e rang), Saint-Guénolé-Penmarc’h (7e rang),
Concarneau (8e rang).
Pour la société
Jean-François FURIC, être conserveur de produits de la mer est un métier à
part entière qui exige un véritable savoir-faire technique, beaucoup de
rigueur, mais avant tout une connaissance du poisson et une véritable passion
pour la profession. Ces valeurs animent la famille Furic depuis trois
générations.
Depuis sa création, la
société Jean-François Furic est soucieuse de valoriser les pêches de sa
région : la Bretagne. Le choix d’installer sa conserverie à Saint-Guénolé
(commune de Penmarch), premier port sardinier de France était primordial, signe
de l’attachement à la région et la conviction que l’implantation près de la mer
est un atout essentiel pour développer cette activité de conserves
traditionnelles de poisson.
Avant la découverte du procédé
d’appertisation inventé par Nicolas Appert, le salage était le seul
mode de conservation de la sardine. Il existait sur tous les ports de pêche des
« presses » où l’on préparait les sardines salées et pressées. La Bretagne fut
la seule région qui produisit des sardines pressées de manière importante et
continue. Les premières conserveries apparaissent en Bretagne dans les années
1830 et se développeront sur tout le littoral breton.
Pour la famille Furic, réaliser une conserve de haute
qualité exige un savoir-faire technique, beaucoup de rigueur, la connaissance
du poisson et la passion du métier.
À La Compagnie
Bretonne du Poisson, l’expérience de trois générations permet de garantir
le meilleur dans le domaine technique et dans la sélection des poissons. C’est
sur le port de Saint-Guénolé que toute l’équipe de La Compagnie Bretonne du
Poisson prépare ses produits de la mer gourmands et authentiques. Leur qualité
est garantie par un respect des saisons de pêche, une sélection rigoureuse du
poisson, une préparation et un emboîtage « à la main ». On assiste à une
harmonieuse complémentarité entre les opérations manuelles et les tâches
mécanisées.
Les spécialités :
la sardine à l’huile d’olive bio et les filets de maquereaux au Muscadet. Son
activité valorisant sa région d’origine a valu à la Compagnie une adhésion à
l’association « Produits en Bretagne ». Elle a choisi de
s’approvisionner en priorité dans les ports bretons pour participer à la
pérennisation des métiers de la pêche ici. Et puis la Bretagne est une terre
aux spécificités culinaires de renom, la Compagnie se fait un point d’honneur
de respecter ces traditions.
Premier port sardinier de France, Saint-Guénolé est au cœur des
ports de pêche bretons les plus prestigieux. Ce contact direct avec le milieu
de la pêche assure à La Compagnie Bretonne du Poisson des approvisionnements de
première qualité.
La Compagnie Bretonne du Poisson rend hommage aux marins
pêcheurs qui travaillent pour elle chaque saison, en indiquant, sur chaque
boîte de thon blanc Germon et de foie de lotte le nom du bateau qui a pêché le
poisson, et sur chaque boîte de sardines, le nom du bateau, le port de
débarquement et l’année de millésime.
Produit en Bretagne - Cette association regroupe des
acteurs économiques et culturels de Bretagne autour d’une charte qui détaille
les valeurs partagées par l’ensemble de ses membres : la dynamique économique
et culturelle de la Bretagne, la promotion de la qualité, la protection de
l’environnement et le développement de l’emploi, dans un esprit d’éthique et de
solidarité. L’adhésion à l’association fait l’objet d’une procédure d’habilitation
garantissant le respect de la charte par les membres. La Compagnie Bretonne du
Poisson fait partie de l’association depuis 2005.
Les produits :
les rillettes de la mer (thon, maquereaux, sardines, saumon), les émiettés et
tartare (thon, maquereaux, algues), le foie de lotte, les soupes de poissons
dont la bisque de homard et le suprême de langoustine, les plats cuisinés, les
sardines entières, les filets de maquereaux, le thon blanc Germon, les algues
(haricots de mer, salicornes) et la gamme
hyposodée (à teneur réduite en sodium).
La visite des ateliers est gratuite, elle vaut le détour car
on y apprend des tonnes d’information sur les produits de la mer, sur leur
bonne utilisation et leur valorisation non industrielle mais artisanale de
haute qualité, et on touche du doigt le monde ouvrier bigouden,
particulièrement consciencieux et motivé à fabriquer des produits d’origine
bretonne.
Penmarc’h, figure
de proue du Pays Bigouden, attachée à sa culture et à sa langue, a
l’âme marine des ports bretons. Sa tradition de pêche lui vaut de compter au
sixième rang des ports de pêche fraîche de France. Ancien port de commerce de Penmarc'h du XIVème
au XVème siècles, pendant l'indépendance de la Bretagne, Kérity est
aujourd'hui un agréable petit port de plaisance où il est agréable de se
promener le long du quai.
Quand on passe dans la région pour visiter de phare
d’Eckmühl, les champs de tulipes ou le « Papa Poydenot », l’histoire
du Sauvetage en mer et canot de construit en 1900 classé monument historique,
mais aussi Notre-Dame de la Joie et le port de Saint-Guénolé, le port de Kerity
et la fameuse pointe de la Torche, spot mondialement connu des surfeurs, on ne
doit pas oublier de consacrer une à deux heures pour rencontrer les conserveurs
de la Compagnie Bretonne du Poisson.
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