La Recouvrance démâtée.
La Gare maritime
La criée de Brest
assure un ensemble de prestations :
•Entretien des infrastructures portuaires : 3e
bassin à Brest ;
•Mise à disposition et entretien des moyens de débarquement
à quai ;
•Fourniture de glace ;
•Fourniture de contenants adaptés pour la pêche, et la mise
en vente des produits ;
•Mise à disposition et entretien des moyens de stockage sous
température dirigée des produits de la mer ;
•Mise à disposition et entretien des systèmes de pesée et
d'enregistrement informatiques des lots présentés à la vente ;
•Ramassage des produits débarqués dans les ports du Conquet,
de l'aber Ildut et de l'aber Wrac'h ;
•Accueil des entreprises de mareyage ;
•Réalisation de prestations diverses pour les usagers (prise
en charge des produits, tri, mise en ligne, transport....).
La criée de Brest
organise les premières ventes des produits de la mer au travers un système
d'enchères présentiel ou distant par internet. Elle dispose de moyens de
stockage efficients dans une nouvelle halle à marée à l'est du 3e
bassin du port de Brest.
Brest, un port de
dragueurs - Le port de Brest n’est pas dans le périmètre du Parc mais les navires qui dépendent de ce port
fréquentent souvent la mer d’Iroise. C’est un point stratégique du Finistère
nord, notamment par le volume des débarquements à la criée. Plus de la moitié
provient des ports environnants. Le métier de la drague à bivalves domine dans
le port de Brest. Historiquement, bon nombre de navires provenaient des ports
riverains et s’y installaient l’hiver pour pêcher la coquille Saint-Jacques.
Ils retournaient ensuite au goémon l’été. C’est toujours le cas pour certains
d’entre eux.
Le Port de Brest est
l'un des anciens "ports d'intérêt national" ; il est, depuis
2007, un "port de commerce transféré aux collectivités" dépendant de
la Région. La C.C.I. sous-traite le remorquage à une société privée (alors que
d'autres ports, Saint-Malo ou Lorient, assurent cette activité en régie
directe). En 2010, le Port déclarait 1500 mouvements de navires annuels, 300
mouvements de remorquage, 500 remorques, 2 coques dont l'une de la CCI. A titre
de comparaison, le nombre de remorques est de 80 à Dieppe, 250 à Caen, 186 à
Cherbourg, 223 à Saint-Malo, 490 à Lorient, 190 à Bayonne, 800 à Sète et 50 à
Toulon.
Le remorquage
portuaire : Le rôle d’un remorqueur portuaire consiste à assister les
navires lors de leur entrée, déhalage ou sortie du port lors des manœuvres
d’accostage ou d’appareillage. L’utilisation de remorqueurs n’est ni
obligatoire, ni automatique. Le besoin ou non d’un remorqueur est déterminé par
les caractéristiques du bateau, sa taille, son type de propulsion, les
conditions météorologiques, la réglementation et la configuration du port. Un
remorqueur peut être requis pour l’assistance en mer à des navires en
difficulté ou des missions dans le cadre de la protection de l’environnement.
La rénovation de l'immeuble
Grand Large du port de commerce implique la dépose du Lamaneur et de Père
et Fils, des œuvres emblématiques qui vont être expertisées avant d'être
reposées.
Plaque par plaque, Le lamaneur et Père et fils, les deux
fresques de l'artiste Paul Bloas, quittent les façades du Grand Large. De grandes manœuvres indispensables : cet immeuble
indissociable, depuis trente ans, du port de commerce, est en pleine
rénovation. Initié en avril dernier, prévu pour se terminer en octobre, ce très
gros chantier de 2,6 M€, engagé par la SEMPI, la société gestionnaire du
bâtiment, prévoit ravalement, désamiantage, bardage, isolation thermique...
Et la pose et la dépose de 240 m2 de fresques
titanesques, « fédératrices et chères au cœur des Brestois », comme l'a
souligné, mardi après-midi, leur créateur, venu examiner leur état : « Le port
fait partie de mes terrains de jeu favoris, explique Paul Bloas. Brest, c'est
mon port d'attache, où j'ai toujours testé mes images. »
La Compagnie maritime
Penn ar Bed assure la desserte quotidienne des îles d'Ouessant, Molène et
Sein dans le cadre d'un contrat de service public depuis le 1er décembre 2008.
Elle a été créée en 1992 à l'initiative du conseil général du Finistère.
Jusqu’au XIXe siècle, les liaisons maritimes entre le continent et
les îles de la mer d’Iroise étaient compliquées et risquées. En effet, les
traversées étaient assurées au gré des envies des quelques marins pêcheurs, qui
à la demande des voyageurs, acceptaient ou non de les embarquer. Lorsque ceci
se faisait, les traversées étaient longues et périlleuses, et la sécurité était
quelque peu négligée. À cette époque, on navigue à la voile, et ce malgré la
forte demande d’une unité à vapeur de haute mer.
L’Enez Eussa III
est un ferry côtier (ou transbordeur) assurant la desserte quotidienne des îles
d'Ouessant et Molène dans le Finistère. Il est la propriété du Conseil général
du Finistère, lequel a attribué à Keolis la délégation de service public vers
ces îles le 1er janvier 2009 pour 7 ans, sous la marque Penn ar Bed.
Monument américain (Cours Dajot) : Edifié par
les Etats-Unis en 1932 pour commémorer les hauts faits de bravoure des forces
navales des américaines et françaises pendant la première guerre mondiale.
Après la Première Guerre mondiale, les État-Unis souhaitent élever dans un
certain nombre de sites européens des monuments rappelant leur participation au
conflit. Pour perpétuer le « souvenir des hauts faits des forces navales
américaines », le choix de Brest s’impose. En effet, du 12 novembre 1917 au 28
novembre 1918, plus de 800 000 soldats venus d’outre-Atlantique débarquent
d’immenses paquebots à Brest. En attendant leur transfert sur le front, ils
séjournent au camp de Pontanézen, véritable ville américaine pouvant contenir
80 000 hommes. Le président Wilson (1856-1924) y est reçu triomphalement le 13
décembre 1918, alors qu’il se rend à la conférence de la paix. Nous sommes à la
mi-temps des quatre années du centenaire de la Première guerre mondiale.
et pour finir, une décoration murale de restaurant sur le port, ici le "Le bœuf sur le quai" et l'affiche annonçant le spectacle à l'Avel Vor (Plougastel-Daoulas) de Brigitte, le 6 février 2016.
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