À l’occasion
des 70 ans de son réarmement, la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic
ouvres ses portes le 21 juin 2015.
Base d'aéronautique navale Lanvéoc-Poulmic : Missions :
Soutien opérationnel,
technique et logistique des aéronefs affectés sur la base ou détachés sur les
bâtiments.
Formation et
entraînement du personnel de l'Aéronautique navale.
Fonctionnement de
l'aérodrome et contrôle de la zone aérienne.
La BAN de Lanvéoc-Poulmic
en chiffres :
• 1.300 personnes sur le site
• Une quarantaine d’aéronefs
• 303 hectares
• 2 pistes
En 2011 :
• 22.800 mouvements sur la plateforme
• 750 stagiaires formés à la survie en mer
• 50 stagiaires formés à l’appontage
• 8.150 heures de vol dont 22% de nuit
• 6.600 appontages (un quart de nuit)
• 134 sauvetages en mer
• 108 personnes secourues
Flottilles/ Escadrilles :
Flottille
32F : Équipée d’ EC-225, Missions
de sauvetage en mer, d’hélitransport opérationnel et soutien à la force
océanique stratégique.
Flottille
33F: Équipée de Caïman
Marine NH 90, hélicoptères de combat, Missions de combat naval (lutte
anti-surface, anti-sous-marine, actions de vive force en mer) et de soutien
(sauvetage en mer, assistance).
Flottille
34F: Équipée de Lynx,
hélicoptères de combat, notamment de lutte anti-sous-marine, Détachements sur
frégates.
Escadrille
22S / École de spécialisation sur hélicoptères embarqués
(ESHE): Équipée d’Alouette
III. Haute école de
l’appontage, forme à la spécificité du vol en hélicoptère en milieu maritime. Détachements sur
frégates.
Escadrille
50S / École d'initiation au pilotage (EIP): Équipée d’avions
légers Rallye et CAP 10B, Sélection des
futurs pilotes de la Marine (chasse, multi-moteur, hélicoptère).
CESSAN : Centre
d'Entraînement à la Survie et au Sauvetage de l'Aéronautique Navale: Formation et entrainement du personnel navigant des armées et
de la gendarmerie à adopter les bons réflexes en cas d’accident aérien en mer.
GEI Groupement Entraînement et Instruction de Lanvéoc-Poulmic: Assure la formation théorique du personnel navigant des
formations ainsi que leur entraînement sur simulateurs.
Autres
unités présentes sur la base : Antenne de soutien de la base de défense (BdD) de Brest; Antenne du Service Industriel Aéronautique; Détachement du Centre Logistique de l'Aéronautique Navale; Dépôt des essences de l'Aéronautique navale; Antenne du Service Santé des Armées; Gendarmerie maritime
Alouette
III SA 316B et SA 319B. Deux types d'Alouette III sont ou ont été
mises en oeuvre par les formations de l'Aéronautique navale : l'Alouette III SA316B dont une
série, les SA316 B VSV (VSV= Vol Sans Visibilité), a été équipé pour
l'entraînement au vol aux instruments, et l'Alouette
III SA319B dont l'équipement permet le vol en IMC et qui fut le premier
hélicoptère de lutte anti-sous-marine à embarquer sur les frégates ASM du type
Tourville avant d'être remplacées dans ce rôle par le Lynx WG13.
L'Alouette
III dispose d'une capacité d'emport plus importante que
l'Alouette II, elle est également équipée de turbines Astazou et permet le vol
aux instruments. Elle possède également deux ballonets latéraux gonflables
automatiquement dans l'eau de mer, ou manuellement en vol par l'équipage.
En 2011 l'Alouette
III est rentrée dans la famille très fermé des aéronefs
ayant plus de 50 ans de service. Les 6 SA.316B et 12 SA.319B encore en service
dans l'aéronautique navale devraient continuer à voler jusqu'en 2020.
Eurocopter
EC 135 T2+ Gendarmerie Nationale 757 / JDF / F-MJDF. 15 dans la
Gendarmerie Nationale, basé à Rennes, livré en juin 2009. Indicatif
international : F-MJDF, N° de série : 0757.
Robinson R22 Beta F-GGFG (C/N 1055). Mis en service en 1989.
Robinson
R22. Dans les deux versions (sur patins ou sur flotteurs),
il s'agit d'un hélicoptère biplace. Sa vitesse de croisière est d'environ 160
km/h et son autonomie permet d'envisager de belles balades.
L'avis du pilote : le R22 est une machine très vive
mais aussi très légère. Lorsqu'il n'y pas de vent du tout, on a vraiment
l'impression que l'on peut tout faire. Par contre lorsque les conditions se
dégradent, c'est nettement plus « pointu » mais la présence d'un « governor »
(synchronisation gaz/pas automatique) est rassurante et permet de se concentrer
sur la trajectoire sans craindre de perdre les tours rotor. C'est l'appareil
d'école idéal car la finesse que nécessite son pilotage permet à l'élève pilote
d'avoir une formation rigoureuse. Il offre une bonne visibilité, il est peu
bruyant, assez rapide et l'été on a le plaisir de pouvoir enlever les portes en
quelques secondes.
EC120 Calliopé G (C/N 1641). L'EC 120 Colibri est un hélicoptère léger mono turbine, à 5
places. Il est le fruit d'une conception partagée entre Eurocopter, CATIC et
Harbin en Chine, et Singapore Technologies Aerospace Ltd. Le capital se partage
à 61% pour Eurocopter, 24% pour la CATIC et 15% pour Singapour. Le Colibri a
effectué son vol inaugural le 9 juin 1995. Il est construit en matériaux
composites, et dispose d'un fenestron. C'est un hélicoptère silencieux,
disposant aussi de sièges anti-crashs et de réservoirs auto-obturant. C'est un
appareil simple à maintenir, économe en carburant. Il dispose d'écrans LCD et
d'un moteur Turbomeca Arrius 2F.
C'est un appareil utilitaire, d'abord destiné au marché
civil ou à des forces de police. Il peut accomplir une gamme de missions
variées, allant du transport à l'évacuation sanitaire (1 blessé et un ou 2
personnels médicaux, en plus du pilote), l'entraînement, le ravitaillement de
plateformes, le transport de passagers ou de fret. Il peut emporter une boule
FLIR.
Le premier exemplaire a été livré en 1998, et depuis plus de
550 exemplaires ont été vendus. Il est assemblé en France à Marignane, ou en
Australie, sous la désignation EC 120B. Harbin le construit pour le compte de
la Chine sous la désignation HC 120. Des forces aériennes s'intéressent aussi à
l'EC 120, dans un rôle
d'entraînement, d'observation ou de transport léger. Il peut emporter jusqu'à
700 kg.
En janvier 2008, l'ALAT sélectionnait l'EC 120B pour remplacer la Gazelle dans le rôle
d'entraînement. 36 hélicoptères, équipés d'une avionique SAGEM, sont prêtés à
l'ALAT pour 22 ans par HeliDax. Les
appareils furent livrés du 23 avril 2009 au 10 octobre 2010.
En France, l'aviation
légère de l'Armée de terre (ALAT) est historiquement issue de
l'artillerie dont elle était à l'origine l'ALOA : « Aviation Légère
d'Observation d'Artillerie ». L'ALAT n'est devenue une arme distincte de l'artillerie
qu'en 2003. Sa principale composante est à base d'hélicoptères, dont les
différents rôles sont l'éclairage des forces au sol (chars et infanterie), le
repérage de cibles pour l'artillerie, le combat contre les éclaireurs adverses,
le combat (par exemple antichar), le ravitaillement, ainsi que la dépose et la
récupération de soldats en zone ennemie.
Elle regroupe environ 70 % des hélicoptères de l'Armée
française. Elle est partie intégrante de l'Armée de terre de ce pays, et sert
principalement à l'appui des troupes au sol.
La Gazelle
est un hélicoptère léger polyvalent de construction métallique
conçu dans la deuxième moitié des années 1960 par Sud-Aviation et produit en
série à partir du début des années 1970 par la Société nationale industrielle
aérospatiale (SNIAS ou Aérospatiale) en collaboration avec Westland Helicopters
(Royaume-Uni). Déclinée en deux versions commerciales principales
(nomenclatures SA 341 et SA 342), la majeure partie de sa production fut
destinée aux armées (France, Tunisie, Maroc, Royaume-Uni, Yougoslavie, Égypte,
Koweït, Irak (38 entre 1980 et 1988) mais elle connut aussi un succès certain
dans les milieux civils.
Malgré son ancienneté, cet hélicoptère forme encore en 2015
la force principale des hélicoptères de combat de plusieurs pays.
Socata TB
30 Epsilon - GE 315 de Cognac. Appareil utilisé depuis juin 1984
au GE 315 (Groupement école de l’Armée de l’Air à Cognac) en remplacement du
CM170-Fouga Magister. Le GE 315 est devenu en août 1994, l’Ecole de Pilotage de
l’Armée de l’Air EPAA 315.
Conçu et produit par la Socata, en collaboration avec
l'Armée de l'air, le TB-30
Epsilon est destiné à l'apprentissage des futurs pilotes,
permettant une première étape de formation plus rationnelle et économique que
le passage direct sur jet. Le cockpit, biplace en tandem, présente une grande
similitude avec celui d'un avion de combat. Le moteur à pistons est équipé
d'une magnéto simple à double rotors. L'hélice est équipée d'un système de
changement de pas simplifié.
Le premier prototype du TB-30 a
effectué son premier vol le 22 décembre 1979, mais l'avion a été ensuite
profondément remanié et n'est entré en service dans l'Armée de l'air que le 7
juin 1984. Il est naturellement devenu avec l'Alpha Jet le principal avion
d'entraînement de l'Armée de l'air française, mais a aussi connu une carrière à
l'exportation : le Portugal l'a construit sous licence.
Le CAP 10 est
un appareil de voltige aérienne, construit par APEX Aviation, c’est un biplace
côte à côte. La construction a débutée dans les année 1970 dans la longue
lignée des appareils Auguste Mudry (17 juillet 1917 à Seytroux-5 août 2006 à
Bernay) constructeur français d'avions de voltige aérienne (CAP 20, CAP 20L,
CAP 21, CAP 230, CAP 231, CAP231EX, CAP 232, CAP 222). Le CAP 10 est un dérivé
du CP320 super Emeraude, de
Claude Piel (1921-1982) concepteur, constructeur d'avions légers français, qui
servira de base à la conception du fameux biplace-école de voltige.(à noter que
le CP320 prend ses origines
du concepteur Henri Mignet).
C’est un appareil très répandu dans le monde, utilisé dans
les aéroclubs, par l’armée de l’Air française et la Marine Nationale pour la
formation initiale de leurs pilotes.
Le Piel CP-30
Emeraude est un avion conçu en France au milieu des années
1950 et largement répandu. La première révision majeure de la conception était
le Super Emeraude, conçu
par Piel tout en travaillant à Scintex dans le début des années 1960. Sa notoriété est due à une cellule renforcée
et l'aérodynamique parfaite, lui permettant d'être certifié pour la
voltige. Une grande partie de la
production de Super Emeraude de Scintex été confiés à des CAARP, où le design a
finalement servi de base pour le CAP-10.
Le Cabri G2 d’Hélicoptères Guimbal aux
couleurs d’Héli-Union. Héli-Union a choisi le Cabri G2 produit par Hélicoptères Guimbal pour équiper son centre de formation HUTC (Héli-Union
Training Center), à Angoulême. Le marché de la formation des pilotes
professionnels d’hélicoptère s’ouvre en grand pour le constructeur français.
Dauphin. Hélicoptère Dauphin AS
365 N3 de la flotte d’Héli-Union.
Bréguet Br
1050 Alizé. Bréguet Alizé N° 59, seul avion de ce type encore en
état de vol au monde. Le Breguet
Aviation Br.1050 Alizé est un avion de lutte anti-sous-marine
français, embarqué à bord de porte-avions. Il a été mis en service au début des
années 1960 et construit à 89 exemplaires (dont 12 exportés en Inde) utilisés
jusqu'en septembre 2000.
Le North
American T-6 Texan, fut l'appareil d'entraînement standard des
pilotes de chasse des nations alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il
fut connu sous les noms de SNJ au sein
de l'US Navy, de AT-6 dans l'USAAC et de Harvard dans les forces
aériennes du Commonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il
fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues.
Le Stampe
SV-4 est un biplan conçu pour l'entraînement qui fut plus
tard utilisé pour la voltige aérienne. Les lettres « SV » de son nom viennent
des ingénieurs belges Jean Stampe et Maurice Vertongen, concepteurs de cet
avion. C'est aussi le sigle de l'entreprise belge Stampe et Vertongen, créée le
17 octobre 1923. Produit à environ soixante exemplaires par les ingénieurs
belges, il aura près d'un millier de petits frères, en versions SV-4a et SV-4c,
dont 701 construits en France par la SNCAN (Société nationale de constructions
aéronautiques du Nord), numérotés de 1 à 701, et 150 construits par l'AIA
(Atelier industriel de l'aéronautique) d'Alger, numérotés 1001 à 1150.
Entré en service en 1937, cet avion connut une très grande
diffusion dès l'immédiat après-guerre. Il a équipé de nombreuses écoles en
Europe et, en France, il a volé sous les cocardes de l'Armée de l'air,
l'Aéronavale et l'Aviation Légère de l'Armée de terre comme avion de début. La
fameuse Patrouille d'Etampes, qui représentait l'Armée de l'Air à la fin des
années 1940, en a été équipée.
HSS1.
Sikorsky S.58 (H34 ou HSS). Développé
par Sikorsky, construit sous licence par Sud-est Aviation, équipé d'un moteur
en étoile le Curtiss Wright R-1820 logé dans le nez, le HSS1 est un hélicoptère
lourd, à rotor anti-couple, conçu pour la lutte anti-sous-marine, transformé en
version assaut pour la durée de la guerre d'Algérie. Sud-Aviation assembla 135
de ces appareils. Plus tard, en 1960-61, 166 autres exemplaires furent construits
sous licence.Et quelques splendides anciennes tiges que des fanas réussissent à faire voler pour notre plus grand plaisir.
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