Bréhémont.
Quelques oiseaux des bancs de sable de la Loire. La sterne
Pirregarin ; le chevalier guignette ; la mouette rieuse ; la
sterne naine ; le petit gravelot ; la mouette mélanocéphale.
Rigny-Ussé. Le
château d’Ussé ; le château de conte de fées dans la Vallée de la
Loire ; un château qui ne s’endort jamais, celui de la légende de la Belle
au Bois Dormant
Candes.
Paroisse Saint Martin de Candes, collégiale Saint-Martin. Saint Martin y est mort
en 397.
Turquant.
Le Troglo des Pommes Tapées dans ces lieux magiques et mystérieux de caves
creusées dans la falaise ; Cette superbe cave fut, au siècle dernier, un
haut lieu de production des fameuses pommes tapées. Véritable industrie au 19ème
siècle, cette activité a complètement disparu à l'aube de la 1ère guerre
mondiale.
Parnay.
Son église Saint-Pierre.
La maison
forte (XVe siècle): les maisons fortes sont des
édifices situés à des endroits stratégiques par rapport au relief pour
permettre de prévenir en cas d’éventuelles invasions. Celle-ci construite au XVe
siècle possède encore des mâchicoulis et des meurtrières. À l’origine, le
rez-de-chaussée était aveugle, les ennemis ne pouvaient pénétrer à l’intérieur.
Les mâchicoulis (éthymologiquement « ce qui permet d’écouler tout ce qui
écrase ») sont des ouvertures carrées ou de larges rainures pratiquées
dans le sol du chemin de ronde d’une tour ou d’une courtine, qui permettent
d’en défendre le pied en laissant tomber des pierres, des pièces de bois ou des
matières brûlantes.
Jitte de
pressoir ou « botte ». Il ne s’agit ni d’un puits, ni
d’une cheminée, mais d’une jitte (du verbe « jeter »). Il désigne un
petit édifice de pierre permettant de déverser le raison depuis les vignes
situées sur le terrain du haut jusque dans les pressoirs qui se trouvaient en
dessous, dans les caves. Les jittes étaient placées sur le rebord des chemins
pour faciliter la manœuvre des charrettes. Après la Seconde guerre mondiale,
les techniques se modernisant, les terrains s’agrandissant, les jittes
n’étaient plus indispensables.
Souzay-Champigny.
Fuie ou
Fuye (pigeonneir/colombier). C’est le lieu où l’on élève
les pigeons. Ils étaient élevés pour :
- La viande
- La fiente (engrais pour la
terre)
- La communication (pigeon voyageur).
Sous l’ancien régime, seuls les seigneurs, les
gentilshommes, les religieux pouvaient posséder une fuie. Le nombre de
« boulins » (alvéoles qui accueillaient les pigeons) était
proportionnel à la superficie de terre cultivé. On pouvait ainsi voir la richesse
du seigneur au nombre d’alvéoles de la fuie. Chaque alvéole représentait en
moyenne un demi-hectare de terre cultivable. À la Révolution le droit exclusif
des fuies disparaît et tout le monde peut en posséder.
Champigny :
paysage viticole.
Souzay :
possède un réseau de rues souterraines publiques récemment restaurées. L’une
d’elle, la rue du commerce était dès le XIème siècle l’ancêtre de
nos actuels centres commerciaux avec des boutiques troglodytiques.
SAUMUR
Ancenis.
Un château
des Marches de Bretagne. « J’ai toujours autant de nostalgie à
regarder ce château dont les murs sont chargés d’histoire… la première
fortification, en bois, est érigé juste avant l’an Mil, en 983 précisément ,
par une femme, la comtesse Aremberge, épouse du comte évêque de Nantes,
Guerec’h. Elle devient l’une des principales places fortes des Marches de
Bretagne.
Reconstruit en 1174, sur ordre du roi d’Angleterre Henri II
Plantagenêt, le château est renforcé au XVème siècle. C’est
insuffisant pour résister à la guerre sans merci qui précède le rattachement de
la Bretagne à la France. Le château n’est pas épargné non plus par les guerres
de religion (fin du XVIème siècle).
Un
pont-levis protégé. Ce château abrite un système d’entrée unique en
France, pour éviter les boulets de canon dévastateurs, le pont-levis n’est pas
situé dans l’alignement du porche d’entrée, il donne accès à une vaste galerie en
équerre qui a conservé ses belles voûtes en ogives.
Deux tours
massives. Les tours du château d’Ancenis sont à moitié enterrées
depuis le comblement des douves au XIXème siècle. Les murailles
atteignent à certains endroits jusqu’à neuf mètres d’épaisseur, et étaient
capables, pensait-on, de résister aux canons les plus puissants. Les tours sont
surmontées d’un couronnement de tuffeau qui symbolise les anciens mâchicoulis.
Oudon. Les
anciens commerces.
Jusqu’aux années 70, le centre d’Oudon connut une activité
commerciale animée et très diversifiée. Les magasins comme les cafés ne
manquaient pas et assuraient un lien social important dans les petites
agglomérations comme Oudon. Ces commerces proposaient une large palette de
produits et de services. Certains avaient même plusieurs activités, tel le
coiffeur, tisserand à ses heures creuses, ou le quincailler, qui livrait aussi
du charbon.
Dans les épiceries, on trouvait de tout et en vrac (du sucre
au pétrole). Les couturières retournaient les habits pour user l’envers après
l’endroit… Juché sur son vélo à trois roues, le caïffa venait vendre son café,
et les colporteurs, sillonnant à pied la campagne, exposaient leur éventail de
livres et d’articles de mercerie à la sortie de la grand-messe. Mais tout cela,
c’est du passé !
Observons cette plaque insolite apposée sur cet ancien
relais de poste près du pont. À l’époque des diligences, il n’était pas inutile
de connaître les distances séparant les différentes villes. Et avec une grande
précision ! Au pied de ce panneau, on est à 25,867 km de Nantes et à
292,171 km d’Orléans ! Dans l’entre-deux guerres, le relais devint
« l’hôtel du saumon », une étape culinaire renommée où les voitures
des clients remplacèrent les attelages.
Le Cellier.
Le château de Clermont.
Sous la Restauration, la terre de Clermont fut érigée en
baronnie. Le domaine fut vendu en 1853 au baron de Lareinty, puis de nouveau en
1861 au comte Léon Nau de Maupassant. Celui-ci eut un fils, Charles, qui épousa
en 1912 Marie Barthélémy. Le célèbre acteur Louis de Funès qui épousa Jeanne Barthélémy, nièce de Marie,
y résida entre 1967 et 1983. Il entreprit des travaux de restauration, et il
créa une serre de raisins de table ainsi qu'une magnifique roseraie.
Louis de
Funès, le jardinier de Clermont
C’était il y a 30 ans mais l’ancien fermier de Clermont,
Joseph Reléon, 88 ans, se souvient parfaitement du 27 janvier 1983. "Le
téléphone s’est mis à sonner très tard : Ouest-France nous demandait si on
savait quelque chose sur de Funès. Mais nous, on n’avait rien vu de spécial !
Ce n’est que le lendemain matin, à la traite, qu’on a allumé le petit poste
radio accroché dans l’étable et qu’on a entendu la nouvelle".
Louis de Funès avait été victime d’un nouvel infarctus dans
son château du Cellier. Transporté au CHU de Nantes, il y était décédé à l’âge
de 69 ans.
Clermont était le refuge, le havre de paix du plus grand
acteur comique français. Son épouse Jeanne était la nièce de l’ancien
propriétaire, Charles Nau de Maupassant. Déjà héritière d’une partie du
domaine, elle en acquiert le restant en janvier 1967, lors d’une vente à la
bougie. Le succès phénoménal de La Grande vadrouille permet aux de Funès
d’envisager la restauration du château, inhabité depuis 6 ans. La ferme fait
partie du lot : "Ils ont fait faire des réparations sur notre maison et
les bâtiments de ferme avant même le château ! souligne Joseph. Ils ont aussi
fait amener l’eau courante".
Le musée de
Louis de Funes.
Louis de Funès
et sa passion pour la nature et le jardinage. Louis de Funès, acteur
comique français intemporel et intergénérationnel rendu célèbre par la série
des gendarmes ou Fantomas, est tombé littéralement amoureux du Cellier et plus
particulièrement de ses bords de Loire. Il vouait une véritable passion à son
potager et ses fleurs. Il appréciait le calme des lieux et particulièrement les
promenades sur et autour de la Loire. Il
a également terminé ses jours au Cellier. Il repose dans le cimetière du
village.
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