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septembre : 14ème et ultime étape : de Longeville-sur-Mer à Brétignolles. La première halte fut pour
visiter la maison de campagne de Georges Clémenceau à St-Vincent-sur-Jard.
La Maison de Georges
Clemenceau est une maison située au bord de l'océan Atlantique au lieu-dit
« Belébat » à Saint-Vincent-sur-Jard en Vendée qui a été la maison de campagne
de l'homme politique Georges Clemenceau à la fin de sa vie. La maison et son
jardin font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis
le 10 juillet 1970. C'est une maison de pêcheur peinte en blanc, au toit de
tuiles, dans le style local, avec une terrasse donnant sur la mer. Cette maison
de cinq pièce a été louée au colonel Luce de Trémont par Clemenceau après sa
défaite à l'élection présidentielle de janvier 1920, moyennant un loyer
symbolique d'un franc et prévoyant d’y séjourner 6 mois par an à la belle
saison.
Retiré de la vie politique sur ses terres vendéennes dans ce
qu'il appelle sa « bicoque de Bélebat », son « château horizontal » ou sa «
cabane de paysan », il y vit de façon fort simple (à l'exception de sa Rolls
conduite par son chauffeur), entouré de sa cuisinière et de son homme de
service. Il adjoint à cette modeste maison un garage, un kiosque « pour l'heure
du café, du thé et autres ébats », ainsi qu'une une pièce vitrée aux murs
extérieurement recouverts de brandes et qui fait office de salon. Après sa mort
qui survint en 1929, son fils Michel Clemenceau la cède à l'État en 1932. Elle
est gérée par le Centre des monuments nationaux.
Georges Clemenceau
crée devant la maison un jardin dans l'esprit impressionniste avec l'aide de
son ami le peintre Claude Monet. Il a été restauré par l'État entre novembre
2005 et mai 2006 et inauguré le 9 juin 2006 par Georges Clemenceau,
l'arrière-petit-fils du président : ce « jardin impressionniste » est constitué
de plantes en libre port (non taillées), vivaces, annuelles et arbustives
agencées en tâches de couleurs juxtaposées et protégées de haies coupe-vent.
Ensuite,
nous nous sommes dirigés vers les viviers de la Guittière.
Le grand ensemble
naturel du Payré.
Il offre de multiples paysages, notamment :
• les marais salants
de la Guittière
• les parcs
ostréicoles du Port de la Guittière
• les marais à poissons.
Sa protection s'inscrit dans le programme européen Natura
2000, œuvrant à la préservation des sites naturels. Classé premier site
remarquable de Vendée, l'estuaire du
Payré cache un environnement secret,
riche et intact : dunes, forêts littorales, parcs ostréicoles, marais salants
et marais à poissons. Les oiseaux migrateurs ne s'y trompent pas, ils y font
une halte chaque année.
C'est à la fin du XIIe siècle que les moines
entreprirent de vastes travaux d'endiguement des rives de l'estuaire, créant
ainsi les salines et les marais à poissons. En tant que bassins de stockage
d'eau de mer, les marais à poissons alimentaient les salines et fournissaient,
en prime, du poisson aux populations locales. Aujourd'hui cette tradition
perdure. Les marais à poissons du Talmondais occupent environ 850 hectares sur
trois communes différentes : Talmont-Saint-Hilaire,
Jard-sur-Mer et Saint-Vincent-sur-Jard.
Les exploitants continuent d'utiliser ces marais selon un élevage extensif
traditionnel. Ces derniers sont alimentés par une essaïe, prise d'eau destinée
à alimenter en eau salée les marais à poissons et les marais salants. L'eau qui
pénètre à marée montante dans le chenal de Talmont, en direction des terres,
est introduite dans les marais par l'essaïe. Ces marais salés permettent
l'élevage de bars, d'anguilles, de mulets et de dorades.
Nous
avons déjeuné d’un excellent sandwich à Bourgenay. Puis nous avons longé le
golf de Bourgenay et frôlé l’Aquarium 7ème continent, pour faire une
courte halte au Puits d’Enfer (commune de Château d’Olonne) et enfin arriver
sur la grande plage du Remblai aux Sables d’Olonne. Ensuite, nous visons Brétignolles
via Olonne-sur-Mer, l’île d’Olonne, Brem-sur-Mer.
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