Sanary sur Mer :
Département du Var - Population : 17.177 hab. A 10 km de Toulon dans la
direction de Marseille par la route du bord de mer (D559) ou l'autoroute A50. Quand
on arrive sur le quai coloré du petit
port de pêche, on ne peut que tomber amoureux de ce village provençal, on
est également séduit pour son ambiance méditerranéenne, les couleurs de ses
façades, ses ruelles animées, ses terrasses ombragées par les palmiers ou
encore son marché aux fleurs sur le parvis de la mairie chaque matin...
Du haut de Notre Dame
de Pitié, on contemple la mer enserrée entre les Iles des Embiez, le
Rouveau, la Pointe Nègre et les pierres rouges de la côte dentelée de La Cride.
Le sentier du littoral est un beau parcours
"semi-sportif" pour amateurs de grands espaces...On se baigne
de Mai à Octobre grâce aux 280 jours d'ensoleillement affichés par Sanary...
Sanary, ville de
charme : Sanary sur Mer, authentique port de pêche, situé au cœur de
la Provence, entre Marseille et Toulon, vous accueille en été comme en hiver
avec ses traditions provençales et sa douceur de vivre. Ville de lumières et de contrastes, Sanary sur Mer offre une
extraordinaire variété de paysages aux couleurs vives, du bleu de la mer au
pourpre des falaises. Les plages naturelles de sable ou les galets sont une
invitation à la poésie sous l’azur. Les garrigues aux mille senteurs, les
collines sauvages de l’arrière-pays, les vergers où se côtoient les vignes de
l’AOC Bandol et les oliviers centenaires sont autant d’invités à l’humeur
provençale.
Sanary-sur-Mer – un peu d’histoire : San Nari est le nom provençal de
Saint-Nazaire, martyr romain du 1er siècle de notre ère, auquel était consacré
au Moyen Age un lieu de culte sur le territoire de l’actuelle Sanary. Hameau en
bordure de la Méditerranée, abrité derrière la Tour Romane érigée en 1300,
Saint-Nazaire prend son essor au XVIème siècle. Alors rattachée à
Ollioules dont elle constitue le port, la cité devient commune indépendante en
1688 et se dote de fières armoiries : une tour entourée de 2 palmes et
surmontée d’une croisette.
Jean Marius Michel,
dit « Michel Pacha », maire de 1865 à 1871, lui a laissé une œuvre
importante, la dotant des infrastructures d’une ville résolument moderne,
orientée vers le tourisme. La ville reçoit son nom définitif de Sanary le 12 novembre 1890.
Avec le temps de la reconstruction, la ville n’a cessé de se
développer, bénéficiant de contributions parfois inattendues, comme celles du Chanoine Galli, qui lui fit don de « La
Cité de la Jeunesse », remarquable réalisation devenue depuis le Théâtre Galli. Au début du XIXème
siècle le port s’est encore envasé, il n’est plus fréquenté que par une
douzaine de bâtiments de commerce.
En 1809, au sortir de la période révolutionnaire Sanary retrouve son ancienne appellation
: Saint-Nazaire. En 1859, le train reliant Marseille à Toulon fait son premier
voyage. Ce nouveau mode de transport va porter un coup fatal aux trois
activités économiques principales que sont la meunerie, l’huilerie et les
transports maritimes. Le port va décliner doucement. Avec le ralentissement de
la culture des oliviers, l’importance de la viticulture va s’accroître même si
le phyloxera affecte en 1877, terriblement le terroir.
Sous le Second
Empire, Sanary se tourne résolument vers une nouvelle industrie, le
tourisme. Des hôtels sont construits pour accueillir une clientèle hivernale.
Michel-Pacha, maire de Saint-Nazaire élargit les quais, installe de nouvelles
fontaines et procède à des plantations d’arbres, afin de donner au port une belle
promenade.
Avec le XXème
siècle, Sanary qui a retrouvé son nom le 12 novembre 1890, devient une
petite ville, les travaux d’embellissement se poursuivent, de nouveaux hôtels
sont construits et des villas se répandent dans l’arrière-pays. Dès les années 1930,
le tourisme hivernal se mute en tourisme d’été avec un nouvel engouement pour
les bains de mer.
Durant la seconde
guerre mondiale de nombreux étrangers vont venir se réfugier à Sanary. Des écrivains allemands
célèbres comme Thomas Mann, Alma Mahler, Werner Herzog ou Lion Feuchtwanger,
fuyant le régime nazi séjournent quelques temps dans la petite ville. Durant
l’occupation de la zone libre, les forces allemandes et italiennes entreprennent
de fortifier la côte varoise. Pour cela, de nombreuses maisons seront détruites
à l’explosif, le port interdit et les rues du village barrées à l’aide de
blockhaus. La population se réfugie à l’intérieur des terres ou dans d’autres
départements moins exposés. Avec la paix retrouvée et le siècle finissant, le
tourisme et les résidences secondaires chassent peu à peu l’agriculture,
Sanary-Sur-Mer se transforme.
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