Le Blavet est
un cours d'eau long de 148,9 km. Son cours suit une orientation générale
Nord-Sud. Il arrose successivement les départements des Côtes-d'Armor et du Morbihan
avant de terminer sa course sous la forme d'un vaste estuaire dans la rade de
Lorient.
Son cours, en grande partie artificiel, a été aménagé par
l'homme pour ses besoins (production d'électricité, navigation, fourniture
d'eau potable, régulation du débit) au cours des deux derniers siècles et peut
être divisé en plusieurs sections : le Haut
Blavet en amont de Gouarec, la section du Canal de Nantes à Brest de Gouarec à
Pontivy, la section du Canal du Blavet de
Pontivy à Hennebont et l'estuaire en aval d'Hennebont. À
mi-parcours, au niveau du canal de Nantes à Brest, son cours est brusquement
interrompu par le barrage de
Guerlédan qui donne naissance au plus grand lac artificiel de
Bretagne, le lac de Guerlédan.
Le Blavet prend
sa source dans les Côtes-d'Armor,
à la limite des Monts de Haute-Cornouaille et du Trégor, à 5 km au sud-ouest du
bourg de Bourbriac, à une altitude de 280 m. Il se dirige dans un premier temps
vers le sud-ouest et alimente l'étang du Blavet puis il se dirige vers le sud
et forme la retenue d'eau potable de Kerné-Uhel, puis près de Trémargat il
s'enfonce dans de profondes gorges dont les versants sont couverts de bruyères
et d'ajoncs touffus, les gorges de Toul-Goulic, et disparait complètement sous
un amoncellement de rochers granitiques sur une distance de 300 à 400 mètres.
C'est la perte du Blavet,
résultat de plusieurs millions d'années de travail d'érosion de la roche par
l'eau. Il poursuit ensuite sa route en direction du sud jusqu'à Gouarec où il
tourne brusquement vers l'est à la confluence avec le Doré, important affluent
de sa rive droite. Son cours se confond alors avec celui du canal de Nantes à Brest jusqu'à
Pontivy. Ce canal est régulé par un système d'écluses construites dans la
période post-napoléonienne. En aval des ruines de l'ancienne Abbaye de Bon Repos, à la confluence avec la rivière de Daoulas, son lit
s'élargit considérablement à la suite de la construction d'un barrage
hydroélectrique barrant son cours à la hauteur du village de Guerlédan.
Ce barrage, achevé en 1930 pour l’électrification du
Centre-Bretagne, a noyé 17 écluses du canal de Nantes à Brest et
interrompt la navigation sur celui-ci. Le
Blavet forme alors un lac de 12 km de long, large de
quelques centaines de mètres, aux rives accidentées et boisées, bordé sur sa
rive sud par la forêt de Quénécan. Avant la construction de l'actuel barrage,
le Blavet coulait entre deux chaines de coteaux escarpées, talus de schistes
grisâtres qui dominaient ses eaux de 100 à 150 mètres. Après Guerlédan, le Blavet
se redirige à nouveau vers le sud et coule à travers une large vallée jusqu'à Pontivy. Douze écluses jalonnent ce
tronçon.
Novembre. Loin d’être le mois le plus
glamour dans le calendrier, novembre est le mois de la Toussaint et de
l’armistice, de la pluie et de la grisaille, des premières gelées et de l’hiver
qui pointe.
Mais c’est aussi et surtout l’automne qui bat son plein ! L’automne est une saison merveilleuse. Entre feuilles
tombantes et soleil déclinant, le jardinier s’affaire au jardin. Récolter,
nettoyer, rentrer, protéger, les activités ne sont pas toujours très drôles
pour lui. Heureusement, novembre est aussi le mois des plantations.
Et pourtant, l’automne
a lui aussi de beaux atouts pour nous ravir et inspirer les poètes comme les
impressionnistes. Certaines scènes valent vraiment le coup d’œil. Tant de
couleurs qui se mélangent et s’accordent, tant de sensations qui se mêlent,
tant de formes qui se dévoilent et s’affirment.
Voir, et aimer : les couleurs, les arbres de la forêt, les
feuilles tombées – ne va pas de soi. Bien au contraire : « La beauté et la
vraie richesse sont toujours bon marché et méprisées », puisque « le paradis
pourrait être défini comme l’endroit que les hommes évitent ».
L'automne
se caractérise par une baisse progressive des températures. Cette saison est
notamment marquée par un temps devenant progressivement plus nuageux, pluvieux
et venteux, parfois neigeux en fin de saison. Mais l'automne peut encore donner de belles journées ensoleillées
et douces notamment en début de saison. Plus tard dans la saison jusqu'à la
mi-novembre dans l'hémisphère nord, après les premières gelées, peut se
produire ou pas du tout selon les années une période de temps ensoleillé et
radouci, qu'on appelle en Europe l'été de la Saint-Martin
(fêté le 11 novembre) et en Amérique du Nord l'été indien.
En automne,
les arbres à feuilles caduques se préparent à passer en dormance pour l'hiver
et font des réserves qui serviront à la production des bourgeons lors de la
montée de sève au printemps. Ils se débarrassent de leurs feuilles fines et
souples qui risquent de geler ce qui les rendrait non fonctionnelles. L'arbre
récupère les substances utiles présentes dans les feuilles, les stocke et/ou
les recycle afin de les réutiliser au début du printemps. Les feuilles, perdant
leur chlorophylle - substance responsable de leur couleur verte -, prennent la
couleur d'autres pigments préalablement présents mais qui étaient cachés par la
présence de chlorophylle. Elles se colorent alors en jaune ou orange (présence
de caroténoïdes), ou même rouge (présence d'anthocyanes).
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