Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est
une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la
Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Ses habitants s'appellent les
Philibertins. Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
comptait 8 434 habitants au recensement de 2012.
L'abbatiale de
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu de style carolingien construite sur la
commune au IXe siècle abrite une partie des reliques de Saint Philibert de
Tournus, le fondateur de l'abbaye de Noirmoutier dont
l'abbatiale dépendait.
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est
une commune située à une quinzaine de kilomètres des limites sud de la ville de
Nantes et à 40 km des côtes de l'océan Atlantique. La commune fait partie de la
Bretagne historique, dans le pays traditionnel
du pays de Retz et dans le
pays historique du Pays nantais.
D'origine gallo-romaine, la ville porte d'abord le nom de
Déas. Elle est donnée par Magnobodus à Ansoald, évêque de Poitiers, qui en fait
présent à son tour à Philibert de Tournus pour subvenir aux besoins de l'Abbaye
de Noirmoutier. La commune doit son nom actuel au fait que les moines
de l’abbaye
de Noirmoutier, fondée par Philibert en
675, décident de s'y installer en l'an 800. Ils construisent l'église de la
nouvelle abbatiale en 815, et y déposent les reliques du saint en 836. Elle
reste l'une des plus anciennes églises d'architecture romane de Bretagne et de
France.
Lors des incursions normandes en 847, après le saccage de
l'abbaye, les moines reconstruisent la nef de l'édifice, dans l'état où on peut
la voir actuellement. En 858, les normands reviennent, mais cette fois-ci, les
moines fuient, emmenant les reliques de saint Philibert jusqu'à Tournus. Ils reviennent
s'installer à Déas au XIe siècle et attendent le retour des
reliques, restées en Bourgogne, jusqu'en 1937.
Les reliques de saint Philbert sont toujours à Tournus, seul un
petit tube contenant des poussières de reliques a été déposé par Henri Curé
dans le sarcophage qui lui est resté à Déas, lorsqu'il est venu bénir la statue
de saint Philbert
à Beauvoir-sur-Mer en Vendée.
Saint Philibert de Tournus (vers 616-vers 684)
(descendant d’une famille noble d’Aquitaine, fondateur de la paroisse de Noirmoutier,
et dont les disciples ont évangélisé le Pays de Retz),
a donné son nom aux villes de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
et Saint-Philbert-de-Bouaine (en Vendée).
Le général de la
Moricière est né à Nantes, mais sa famille est originaire de
Saint-Philbert, et lui-même y est enterré, c'est pourquoi la statue du général
réalisée par Jean-Baptiste Belloc s'y trouve.
Christophe Louis Léon Juchault
de Lamoricière (ou La Moricière),
né le 5 février 1806 à Nantes et mort le 11 septembre 1865 à Prouzel (Somme),
est un officier et homme politique français. Promu général de division en 1843,
au cours des campagnes coloniales dirigées par le général Bugeaud contre l'émir
Abd el-Kader
en Algérie, Lamoricière s'investit
également dans le domaine politique et se fait élire à l'Assemblée législative.
Il est nommé ministre de la Guerre en 1848, et participe activement à la
répression des Journées de Juin. Exilé au cours des années 1850 à cause de son
opposition à Louis-Napoléon Bonaparte, il revient en France puis se met en 1860
au service de la cause pontificale dans la lutte contre Garibaldi, jusqu'à la
défaite de Castelfidardo.
La guerre contre Abd el-Kader (novembre 1839-décembre 1847) - Les zouaves de Lamoricière
et les chasseurs d'Afrique à la bataille de Mouzaïa de 1840. Lamoricière participe à la bataille du
col de Mouzaïa, le 12 mai 1840.
Le 21 juin 1840, il devient maréchal de camp (général de
brigade) et reçoit le commandement de la division militaire d'Oran en août. Il
obtient ce poste après avoir exposé à Thiers un projet pour la province d'Oran,
fondé sur la destruction des villes de l'émir (Mascara, Tagdemt...) ; une fois
nommé, il entraîne ses troupes à la guerre de razzia et organise un service de
renseignement, faisant notamment établir des cartes de la région.
À partir de février 1841, le gouverneur général est le
général Bugeaud, que Lamoricière va
seconder avec efficacité dans sa stratégie de dévastation du territoire de
l'adversaire. Il est l'un des acteurs de l'affaire de Tagdempt, et,
comprenant le premier la nécessité de porter le centre des opérations
militaires au-delà de la première chaîne de l'Atlas, il marche contre la tribu
des Hachem, qui est celle d'Abd el-Kader, présente dans la région de Mascara
(la plaine d'Eghriss) et défait Abd el-Kader.
En 1843, après de nombreuses razzias chez les Flittas et
dans tout le cercle de Mostaganem, il obtient la reddition de ces tribus ; le 9
avril, il est promu au grade de Lieutenant général (général de division). Il
participe à la prise de la smala d'Abd el-Kader (16 mai 1843).
Par la suite, l'émir, réfugié au Maroc, s'efforce
d'impliquer le sultan Abderrahmane, dont les troupes entrent sur le territoire
algérien ; en 1844, Lamoricière
défend à la frontière le camp de Lalla-Maghrnia contre les envahisseurs, et le
14 août contribue à la victoire de l'Isly. Suite à cette victoire, un traité
franco-marocain met, entre autres, Abd el-Kader hors-la-loi au Maroc comme en
Algérie.
En 1845, Bugeaud confie à Lamoricière l'intérim du
gouvernement général. Une reprise de l'insurrection, notamment dans les régions
centrales avec Bou Maza dans l'Ouarsenis, montre que la situation n'est pas
totalement sous contrôle. En septembre 1847, Bugeaud renonce à son poste et est
remplacé par le duc d'Aumale, qui maintient le général Lamoricière à Oran.
La reddition d'Abd el-Kader (décembre 1847) - Abd el-Kader, alors réfugié dans le Rif, est en
butte à l'hostilité active du sultan, qui souhaite la fin de la guerre menée en
Algérie. L'émir, ayant défait une colonne marocaine, tente de fuir vers le Sud,
mais le sultan fait informer Lamoricière
de ce mouvement ; les Français établissent un barrage au col de Guerbous. La
situation d'Abd
el-Kader est désormais sans issue et il décide de se rendre plutôt
que de fuir en abandonnant les siens.
Il négocie par messagers les conditions de sa reddition avec
Lamoricière qui, le 23 décembre,
s'engage à ce qu'il soit emmené à Alexandrie ou à Saint-Jean-d'Acre et non pas
fait prisonnier ; le lendemain, à Djemmâ-Ghazaouat, près de la frontière avec
le Maroc, la reddition a lieu devant le duc
d'Aumale, qui confirme l'engagement pris par Lamoricière. Cette promesse ne sera pas honorée : Abd el-Kader,
emmené en France, sera victime de la chute de Louis-Philippe en février 1848 et
restera prisonnier presque cinq ans.
On connaît à Lamoricière,
entre autres, le surnom de Bou Chechia. Sa connaissance du terrain et sa
détermination (souvent sanglante) en font un chef de guerre efficace et
respecté.
La rose
trémière est une superbe fleur au charme champêtre destinée au
jardin d’agrément. Elle embellit magnifiquement les bordures, massifs et cache
aussi les murs ou grillages disgracieux. Sa floraison généreuse dure tout
l’été.
C'est une plante typique des jardins champêtres, bien que
peu d'espèces soient vivaces (la plupart sont bisannuelles). On les classe
généralement toutes dans la catégorie des vivaces herbacées en raison de leur
grande taille. On accorde à la rose trémière des vertus médicinales.
Port : érigé ; Feuillage
: caduc ; Floraison : de
la fin du printemps à l'été, voire jusqu'au début de l'automne. Aspect et couleur des fleurs : en gros pompons ou en
corolles simples aux teintes très variées : blanc ou jaune, rose, pourpre,
violet, orange… riches en nuances. Il en existe même des noires
Croissance : rapide; Hauteur : 1,5 à 2,5 m, voire jusqu'à 3,5 m et plus dans
certaines régions. En Normandie certaines roses trémières sont remarquables par
leur hauteur (plus de 4 m) et leur durée de floraison d'avril à septembre dans
la région.
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