Qui, parmi les amoureux des courses à l'ouest de la France,
ne connaît pas Croas-al-Leuriou ? C'est que depuis plus de 100 ans, l’hippodrome
de Landivisiau peut s'enorgueillir d'un conseil d'administration engagé, de
bénévoles particulièrement actifs et du concours attentif des services
techniques municipaux pour préparer au mieux l’hippodrome. Tous les hivers,
tout le monde se mobilise pour réaliser les travaux d'embellissement,
l'entretien de la piste et assurer le meilleur accueil tout au long des saisons
hippiques.
Aussi, en 2019, les 8 mai, 2 juin, 1er et 22 septembre, 13
octobre, ce sont cinq belles journées de trot, plat et steeple qui sont
réservées aux grandes écuries de l'ouest et aux jockeys renommés aimant venir
exprimer leur talent sur les pistes léonardes. On y vit des émotions
inimitables et on partage l'enthousiasme du nombreux public dans un bel écrin
de verdure ! Les courses de Landivisiau, du grand spectacle accessible à tous,
pour une mise minime à partir de 2 euros…
La Société des Courses Hippiques de Landivisiau nous
accueille sur les belles pistes en herbe de son hippodrome de Croas al Leuriou,
pour cinq réunions de trot, plat et steeple. Les meilleures écuries du Grand
Ouest, pari mutuel hippodrome, restauration en salle panoramique, tout est
prévu pour cinq journées exceptionnelles autour de la passion du cheval ! Pour
ce premier meeting de printemps, l’hippodrome de Croas al Leuriou s’apprête à
accueillir, mercredi 8 mai 2019, 139 chevaux, engagés sur neuf courses de trot.
Le départ de la première course se fera à 14 h 30.
Un hippodrome, un cheval, un jockey, un entraîneur, un
propriétaire, un éleveur...
Un hippodrome
est un circuit dévolu au sport hippique ou à l'aviation, généralement de forme
oblongue. Dans le domaine hippique, des gradins ou des tribunes sont disposés
aux abords de la piste pour accueillir les spectateurs. D'origine antique, les
hippodromes étaient alors dévolus aux courses de chars. Les premiers
hippodromes modernes voient le jour au XVIIe siècle et se
développent tout particulièrement au XIXe siècle. La France est le
pays qui en compte le plus.
Autour de
l'hippodrome peuvent être réparties des tribunes ou gradins pour les
spectateurs, une tribune pour les juges de course, un paddock pour présenter
les chevaux avant le départ et un tableau indicateur pour afficher les
résultats. Au bord de la piste de l'hippodrome sont répartis des repères de
distance. En fonction du type d'hippodrome, celui-ci peut être équipé de boîtes
ou stalles de départ. Ceux qui n'en ont pas font appel à un élastique ou à une
barrière mobile. Le mot « turf », d'origine anglaise, désigne en réalité la
pelouse de l'hippodrome sur laquelle courent les chevaux.
Le cheval est
un grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces
de la famille des Équidés. Il a évolué au cours des dernières 45 à 55 millions
d'années, à partir d'un petit mammifère possédant plusieurs doigts. À l'état
naturel, les chevaux vivent en troupeaux, généralement sous la conduite d'un
unique étalon reproducteur. Ils entretiennent des rapports sociaux et comptent
sur leur vitesse pour échapper à leurs prédateurs. Dotés d'un bon sens de
l'équilibre, d'un fort instinct de fuite et de grandes aptitudes de
visualisation spatiales, ils possèdent un trait inhabituel dans le règne
animal, étant capables d'entrer en sommeil léger tout en restant debout. Les
femelles, nommées juments, mettent bas après onze mois de gestation un petit
appelé poulain, capable de se lever et de courir peu de temps après sa
naissance.
Le cheval
est domestiqué par les humains. Son utilisation se répand à toute l'Eurasie dès
la plus haute Antiquité. Bien que la quasi-totalité des chevaux soient
désormais domestiques, il existe des populations de chevaux domestiques
retournés à l'état sauvage dont le cheval de Przewalski. Un vaste vocabulaire
spécialisé s'est développé pour décrire les concepts liés au cheval. Ce lexique
va de son anatomie et sa morphologie aux étapes de sa vie, en passant par sa
couleur, les différentes races, sa locomotion et son comportement. La plupart
des chevaux domestiques sont dressés pour l'équitation ou la traction entre
deux et quatre ans. Ils atteignent leur plein développement vers cinq ans en
moyenne. Leur espérance de vie à la naissance est de vingt-cinq à trente ans.
Des siècles durant,
les chevaux sont au service des êtres humains qui sélectionnent
différentes races pour la traction, l'agriculture, la guerre ou encore la selle.
Les chevaux permettent l'essor du commerce et l'expansion de civilisations sur
de grandes étendues. Pendant la colonisation des Amériques, l'espèce est
réintroduite sur ce continent. Considéré comme « la plus noble conquête de
l'Homme », présent dans les mythes, les religions, les encyclopédies et toutes
les formes d'art, le cheval est, de tous les animaux, celui qui a le plus
marqué l'histoire et les progrès de l'humanité. Des métiers sont liés à son
entretien, son commerce et à des activités sportives, hippiques et équestres.
Dans la plupart des pays développés, le cheval est désormais monté pour le
loisir ou le sport. Il peut être un partenaire de thérapie, et tend à se
rapprocher de l'animal de compagnie. Il produit des biens de consommation grâce
à sa viande, son lait, son cuir et son urine. Dans d'autres pays, le cheval
reste indispensable à l'agriculture et au transport. L'entretien de chevaux
domestiques demande un matériel particulier et l'attention de spécialistes.
De très nombreux métiers existent autour du cheval. Les deux
principales utilisations historique du cheval sont celle de monture pour un
cavalier, et celle d'animal de traction. Ces deux objectifs donnent lieu à une
classification entre le cheval de selle et le cheval de trait ou carrossier.
Les cavaliers
professionnels, jockeys, drivers, les cavaliers d'entraînement et les
lad-drivers montent des animaux en compétition. Les entraîneurs, les
premiers garçons, les coachs de compétition élaborent les plannings d'entraînement
pour amener les chevaux au meilleur niveau. Les garçons de voyage et les
techniciens d'hippodrome travaillent également dans l'univers des courses.
Les moniteurs, les
animateurs poney et les accompagnateurs instruisent les nouveaux
cavaliers et organisent les randonnées. Les directeurs de centre équestre sont
chargés de la gestion des structures équestres.
Les éleveurs
(et les étalonniers, responsables d'élevage) font naître et commercialisent des
chevaux. Les marchands de chevaux, vendeurs, loueurs d'équidés et la filière de
la boucherie travaillent au quotidien avec ces animaux.
Certains métiers
sont spécialisés dans les soins : les maréchaux-ferrants s'occupent de
la ferrure et des sabots, les palefreniers (et les grooms, lad, cavaliers
soigneurs, responsables d'écurie) des soins quotidiens, les vétérinaires,
ostéopathe, kinésithérapeute et dentistes équins des soins plus lourds. L'éthologue
équin étudie le comportement des chevaux. L'équithérapeute et l'équicien
utilisent le cheval comme partenaire thérapeutique.
Les métiers de garde
à cheval ont pour objectifs la surveillance de manière écologique et le
maintien de l'ordre. Ce sont les gardes républicains, gardes verts, les
brigades équestres, les gendarmes à cheval. Les unités de premiers secours
équine (recherche et sauvetage montés) peuvent intervenir en terrain accidenté,
pour localiser les personnes et de fournir des secours en cas de catastrophe.
Elles sont utilisées aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Allemagne. Des
métiers annexes concernent la confection et la vente d'outils et d'instruments
spécialisés : les selliers-bourreliers confectionnent les selles et les brides.
Le jockey
est un cavalier professionnel qui dispute des courses de cheval dans les épreuves
de galop. Doté d'une condition physique digne d'un sportif de haut niveau, il
est engagé par le propriétaire des chevaux qu'il monte lors des courses
hippiques et travaille en étroite collaboration avec l'entraîneur de chaque
monture. Cavalier émérite, le jockey est engagé par un ou plusieurs entraîneurs
ou propriétaires pour monter son ou ses chevaux lors de courses de galop (plat
ou à obstacles) et obtenir la meilleure place à l'arrivée. Il s'oppose en cela
au "driver", qui dispute des courses de trot. Le jockey doit monter
quotidiennement à cheval pour maîtriser ses montures et maintenir une
excellente forme physique. En début de carrière, il doit aussi participer à
l'entretien des écuries aux côtés des lads-jockeys, qui s'occupent des chevaux
uniquement à l'entraînement.
Lors des courses
hippiques, le jockey peut monter jusqu'à 5 ou 6 chevaux dans la même
après-midi ou soirée. Il doit donc se déplacer sur le lieu de l'épreuve, qui
peut avoir lieu aussi bien en semaine que le week-end et les jours fériés.
Avant chaque course, il doit s'entretenir avec l'entraîneur du cheval pour
prendre connaissance de ses consignes et se familiariser avec l'animal. En
course, il doit réussir à amener le cheval à son meilleur niveau de performance
pour tenter de décrocher la victoire finale.
Le jockey
doit répondre à des critères physiques très stricts, définis par France Galop.
Pour les épreuves sur le plat, il doit peser entre 46 et 54 kg et mesurer 1,55
m maximum. Pour les courses d'obstacles, la taille requise se situe entre 1,60
et 1,70 m et le poids sous les 60 kg. S'il entre dans ces critères, le jockey
doit ensuite faire preuve d'une habileté exceptionnelle pour piloter le cheval
avec finesse et justesse. Il doit pour cela avoir une connaissance parfaite de
l'animal et de la course. Enfin, une condition physique irréprochable ainsi
qu'une résistance au stress sont nécessaires pour aller au bout de l'effort
avec le cheval malgré les risques de chute et de blessure.
Le métier Jockey
est classé n°678 parmi les métiers qui recrutent le plus en France. La vocation
de jockey fait le plus souvent suite à une passion pour les chevaux et une
pratique de l'équitation dès l'enfance. Pour exercer ce métier, le CAPA
(Certificat d'aptitude professionnelle agricole) "lad-cavalier
d'entraînement" constitue la voie royale dès la sortie du collège.
Le jockey
se prépare généralement en apprentissage dans une des 5 écoles de formation qui
accueillent environ 700 jockeys chaque année. Cette formation peut ensuite être
complétée par un bac professionnel agricole "conduite et gestion de
l'entreprise hippique". À 16 ans, les aspirants jockeys peuvent commencer
à travailler comme lads-jockeys, partenaires d'entraînement dont les tâches consistent
principalement à s'occuper de l'entretien des écuries et monter les chevaux à
l'entraînement. C'est à partir de 18 ans que les plus talentueux d'entre eux (à
peine 5 %) sont sélectionnés pour monter les chevaux en course. Les carrières
étant courtes, il est conseillé de préparer la suite de sa carrière dans le
monde hippique, comme enseignant,
exploitant ou manager de courses. Environ 600 cavaliers exercent le métier de
jockey en France, parmi lesquels de plus en plus de femmes. Si le salaire de base
est peu élevé (environ 1400 euros mensuels nets pour un débutant), il peut
augmenter considérablement en fonction des primes de course, le jockey touchant
entre 5 et 10 % de la prime totale.
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