Réflexion sur le reflet : ici le reflet de la nature dans
une flaque d’eau, de cette eau de pluie qui a tant fait défaut en Finistère ces
derniers mois, dans un sentier entre Lanvéoc et Tal ar Groas, mercredi 1er
février.
Un reflet est, en physique, l'image virtuelle formée par la
réflexion spéculaire d'un objet sur une surface. La nature spéculaire de la
réflexion est liée aux caractéristiques du corps réfléchissant. Les formes les
plus connues s'obtiennent par réflexion sur une surface métallique (miroir), le
verre ou l'eau. L'image virtuelle est inversée et se trouve de manière
symétrique à l'objet par rapport au plan de réflexion (lois de Descartes).
Vous n'êtes peut-être pas le seul à ressasser des souvenirs
dans des reflets de fenêtres. Vous
croyez au destin ? Un sentiment plus fort que la peur - Marc Levy
“Et puis tu sais comme est l'amour, toujours pareil, c'est
la compassion ou le reflet. Un
an -
Jean Echenoz.
J'avais rencontré des hommes et des femmes qui vivaient
depuis des siècles, et ils ne parlaient pas comme ça. Ce brouillard de pensées ne reflétait pas la sagesse des âges.
Furies déchaînées - Richard
K. Morgan.
“Vieille, tes yeux sont comme un reflet d'étoile dans une ornière. Journal, 1887-1910. (Edition 1927) - Jules Renard.
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils
marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands
piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le
soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en
roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon
solennelle et mystique
Les tout-puissants
accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai
vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur,
des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus,
tout imprégnés d'odeurs,
Qui me
rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin
était d'approfondir
Le secret douloureux
qui me faisait languir.
La vie antérieure ;
Poèmes de Charles Baudelaire.
Si je vous dis : j'ai tout abandonné
C'est qu'elle n'est pas celle de mon corps,
Je ne m'en suis jamais vanté,
Ce n'est pas vrai
Et la brume de fond où je me meus
Ne sait jamais si j'ai passé.
L'éventail de sa bouche, le reflet de ses yeux,
Je suis le seul à en parler,
Je suis le seul qui soit concerné
Par ce miroir si nul où l'air circule à travers moi
Et l'air a un visage aimant, ton visage,
A toi qui n'as pas de nom et que les autres ignorent,
La mer te dit : sur moi, le ciel te dit : sur moi,
Les astres te devinent, les nuages t'imaginent
Et le sang de la générosité
Te porte avec délices. .../...
.../...
Je chante la grande joie de te chanter,
La grande joie de t'avoir ou de ne pas t'avoir,
La candeur de t'attendre, l'innocence de te connaitre,
O toi qui supprimes
l'oubli, l'espoir et l'ignorance,
Qui supprimes l'absence et qui me mets au monde,
Je chante pour chanter, je t'aime pour chanter
Le mystère où l'amour me crée et se délivre.
Tu es pure, tu es encore plus pure que moi-même.
Celle de toujours,
toute ; Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard.
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