La plage de Sainte-Anne-du-Portzic
était la seule plage naturellement sableuse de l’agglomération brestoise. La
disparition graduelle du sable au cours de la seconde moitié du XXe
siècle a entraîné une baisse de l’attractivité de cette plage initialement très
fréquentée.
La plage de Sainte-Anne-du-Portzic,
située au contact des communes de Brest et de Plouzané, est la seule plage
naturellement sableuse de la rade de Brest. Située à seulement 8 kilomètres du
centre-ville, et desservie dès le début du XXe siècle par les
transports en commun, elle est devenue la plage favorite des brestois et a vu
sa fréquentation augmenter lorsque les autres plages de Brest ont été
remblayées pour accueillir les extensions du port dans la première moitié du
siècle. Après la seconde guerre mondiale, en dépit de l’avènement de la voiture
individuelle et de l’accès facilité aux autres plages de la région elle est
restée très prisée en particulier auprès des habitants des quartiers populaires
de la partie occidentale de la ville. Aujourd’hui l’extension de Brest la
positionne à proximité immédiate de quartiers résidentiels en pleine expansion.
Le fief du Portzic appartenait à la famille de Rodellec du
Portzic qui fit ériger en 1615 une chapelle consacrée à Sainte Anne, patronne
de la Bretagne. Lieu de pèlerinage tous les 26 juillet, la chapelle, incendiée
en 1929, fut immédiatement reconstruite. Aboutissement sur la rade, à l’entrée
du Goulet, d’une longue vallée, la plage fut entre les années 1920 et 1960
l’une des plus fréquentées par les Brestois et par les touristes, puisqu’un
hôtel et quelques restaurants s’y installèrent.
La construction d’une centrale électrique et l’aménagement
d’un port abrité pour le Centre Océanologique de Bretagne (COB) et le Centre
National d’Exploitation des Océans (CNEXO) modifièrent le paysage littoral,
marqué désormais par une jetée perpendiculaire à l’entrée du Goulet.
Aujourd’hui le technopôle développé sur le site de la pointe
du Diable, au-dessus de la plage, abrite l’une des plus fortes concentrations
en matière grise (ou bleue ?) marine avec IFREMER, issu du CNEXO et du COB,
l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), l’Institut
Recherche-Développement (IRD) qui a remplacé, dans la gestion des ressources
maritimes des zones chaudes des DOM-TOM ou des pays en développement, l’ancien
ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer), l’Institut
Universitaire Européen de la Mer (IUEM), mais aussi des écoles d’ingénieurs
(ENSTB, ENIB, ESMISAB) et des entreprises de pointe.
Un taureau parmi les bateaux à Sainte-Anne-du-Portzic ! Il
serait utilisé pour des travaux de terrassement dans une zone humide à
proximité de Sainte-Anne-du-Portzic.
Bonjour, et merci pour ce bel article sur le Portzic, qui fait plaisir à lire ! En revanche, si le nom du lieu a été francisé de «Porzic» en «Portzic», le nom de famille est toujours aussi breton qu'aux origines et s'écrit donc «Porzic» 😉
RépondreSupprimerSalut Didier, merci pour ces jolies photos et cet article. Saurais-tu (ou connaitrais tu quelqu'un) m'en dire plus sur ce s drôles de tours au niveau de St Anne du Porzic s'il te plait ? Je ne trouve rien à ce sujet. Merci !
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