Lors de sa création sur la BAN St Raphaël (1974), la
flottille 34F est équipée d'Alouette III. Elle est transférée l'année suivante
sur la BAN Lanvéoc Poulmic et reçoit son premier Lynx en 1979. La 34F,
flottille de lutte sous-marine, arme en permanence les frégates De Grasse,
Primauguet, Latouche-Tréville, Lamotte-Picquet, Dupleix, Jean de Vienne et
Montcalm. Elle assure aussi des missions de service public comme lors du
sauvetage de l'équipage de l'Erika en collaboration avec la Flottille 32F.
Depuis septembre 2001, elle fait partie du processus de contre-terrorisme
maritime.
Lutte anti-sous-marine :
Depuis son apparition au début du XXème siècle, le
sous-marin n'a cessé de remplir des fonctions éminemment stratégiques. Capables
de désorganiser le commerce maritime, les sous-marins servent également depuis
quarante ans de plateformes de lancement d'armes. Pour faire face à cette
menace invisible, le Lynx opère en étroite collaboration avec les bâtiments et
les avions de patrouille maritime. Sur contact initial d'un bâtiment, le Lynx
intervient rapidement avec son sonar et permet d'engager une action
anti-sous-marine tout en maintenant les unités de surface hors de portée des
sous-marins.
Le schéma type de cette action comporte trois volets:
- Une éventuelle localisation
- Une aide à la classification
- Un pistage ou une attaque selon les règles d'engagement en
vigueur
Grâce à ses torpilles MU90, le Lynx est capable d'attaquer
et de détruire un sous-marin.
Lutte anti-navire :
Nouvelles missions dans le panel déjà très étoffé de la
Flottille 34F, la lutte contre le narcotrafic prend de plus en plus d'ampleur
au sein de la Marine. L'utilisation du Lynx devient alors un atout majeur grâce
à l'emploi notamment de jumelles de vision nocturne et de tireurs d'élite pour
réaliser les éventuels tirs de semonce et d'arrêt.
Le Lynx rend aussi d'excellents services dans le domaine de
la lutte anti-navire. A l'aide de son radar et d'un ensemble TITUS/FLIR
(console de tenue de situation tactique / Caméra infra-rouge), il peut établir
une situation de surface au profit d'une force navale. Ces équipements lui
permettent d'entretenir une situation maritime claire et de la transmettre aux
bâtiments de surface en toute sécurité par liaison de données. Le FLIR permet
quant à lui une détection puis une identification des différents navires de
jour comme de nuit quelque soient les conditions météo. Il est ainsi capable de
guider le tir d'un bâtiment ami équipé de missile Exocet Mer-Mer, avant que
celui-ci ait la cible en sa propre portée radar, mais surtout avant qu'il ne
soit dans le volume dangereux des armes adverses.
Missions de soutien et de service public :
Les capacités de polyvalence du Lynx lui permettent
également d'assurer les indispensables missions de soutien au sein d'une force
navale :
- l'hélitransport de matériel en soute ou en pendant sous la
cellule (VERTREP)
- l'hélitreuillage de personnel ou de courrier.
La flottille assure des missions d'évacuation sanitaire et
de sauvetage en mer. Dans ce cadre, les Lynx de la 34F ont notamment participé
aux opérations de sauvetage de l'Erika en 1999, du Ievoli Sun en 2003 et plus
récemment du chalutier Sergagil en décembre 2006, du Napoly en 2007, de la
Ptite Julie en janvier 2008, du cargo Advance en mars 2008 et du Naoned II en
juin 2008.
J'ai vu et apprécié !!! @+
RépondreSupprimermerci Jack, c'est relativement facile de faire un bon article avec des hélicos...
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