Portsall
Ancre de
l’Amoco Cadiz : inscription sur la stèle : L’Amoco Cadiz, après avoir mouillé en dernier recours,
chassa sous l’action du vent et du courant sur cette ancre pesant 20 t 500,
(dont les pattes se brisèrent), et vint s’échouer le 16 mars 1978 sur Men
Goulven, à 1100 mètres environ dans l’Est-Nord-Est du phare de « Corn Carhai »,
provoquant la plus grande marée noire du siècle.
Le 16 mars 1978, le super tanker Amoco Cadiz long de 334
mètres, battant pavillon libérien longe les côtes bretonnes, avec à son bord
220 000 tonnes de pétrole brut. À
09h45, le bateau, se situant au nord d’Ouessant, tombe en avarie de barre et
commence sa longue dérive, l’amenant à s’échouer, douze heures plus tard, à
environ quatre kilomètres d’ici, dans le nord de Segou Vraz, près du phare de
Corn Carhai.
La proue (avant du bateau), qui émergeait de l’eau, est
restée visible pendant plusieurs mois, offrant aux milliers de personnes qui se
pressaient sur les côtes la vision d’un spectre saluant le ciel. L’épave a été engloutie
l’hiver suivant, par une nuit de tempête.
Suite à cette catastrophe, ayant provoqué la marée noire la
plus importante du XXe siècle, la réglementation a évolué, notamment
par la modification du rail d’Ouessant en 1979, éloignant ainsi des côtes les
navires transportant des hydrocarbures et des produits dangereux.
Depuis 1982, ce dispositif est surveillé en permanence par
le Centre Régional Opérationnel de
Surveillance et de Sauvetage, le CROSS Corsen, situé à la pointe de Corsen à
Plouarzel.
L’espace muséographique, l’Ancre, An Eor, consacré à ce
naufrage fait le récit de cet épisode douloureux dont la Bretagne a su se
relever.
Pointe du
Guilliguy
Cale de Trémazan (3.3 km) ; Chapelle de Saint-Samson
(5.5 km) ; Port de Portsall (1.0 km) ; Île Carn (4 km)
Site archéologique :
sépulture à entrée latérale du Guilliguy, commune de Ploudalmézeau. Avec son
couloir d’accès, sa chatière, sa chambre sépulcrale, son compartiment fermé,
son affleurement de granite, son tertre, sa ceinture de pierres et son caveau
(âge de bronze).
Ploudalmézeau
en Pays d’Iroise : Le Guilliguy
Lieu de méditation
Ce site mégalithique où l’on distingue les restes d’une
galerie dolménique (classée monument historique le 4 mars 1921) a été fréquenté
aux époques mésolithiques et néolithique, à l’âge de Bronze puis à l’ère
chrétienne. Il offre un point de vue panoramique remarquable sur toute la côte.
« C’est debout, sur la pointe du Guilliguy, appuyé sur
un Dolmen et les yeux fixés sur la mer, qu’il faut aller méditer quand la vie
étroite du monde vous blesse, on devient fort à cet air de l’océan qui vous
coule dans la poitrine. On se sent retrempé et vivace. Émile Souvestre.
Dominant l’anse de Portsall, le site du Guilliguy a été
occupé dès le mésolithique. Les vestiges les plus importants sont le dolmen du
néolithique final et le menhir. Cette sépulture est composée d ‘un couloir de 4
m de long partiellement détruit par la mise en place d’un caveau à l’Âge du
Bronze. Par une chatière, on accède à, la chambre sépulcrale longue de 6.70 m.
un compartiment fermé complète ce dispositif à l’ouest. Ce monument est en
appui sur un affleurement de granite au nord. Il est inclus dans un tertre
ceinturé de pierres fichées verticalement en terre et de murettes de pierres
sèches, intercalaires.
La fouille a livré des fragments de bols hémisphériques et
de vases carénés, ainsi que le mobilier en pierres que l’on trouve
habituellement dans ce type de monument.
Landunvez
en Pays d’Iroise. Fontaine Sainte-Haude.
La sainte
décapitée. Cette légende a été rédigée au XVe siècle par la
famille du Chastel pour attester de l’ancienneté de son lignage et de la double
protection d’un saint et d’un chevalier dont elle aurait bénéficié :
« De retour à Trémazan après dix ans passés à la cour du roi de France,
Gurguy, fils du seigneur de ces lieux, fut informé par sa belle-mère qu’il
aurait fallu éloigner du château sa sœur Haude à cause de sa mauvaise conduite.
Rencontrant Haude près de cette fontaine, il lui trancha la tête d’un coup
d’épée. Peu après, Haude apparut à son frère, tenant sa tête entre ses mains,
tandis que la marâtre tombait foudroyée. Haude lui pardonnant, Gurguy comprit
alors que sa sœur était une sainte et
que sa belle-mère l’avait calomniée. Désespéré, il prit l’habit monastique.
Saint Pol, alors évêque du Léon, lui donna le nom de Saint Tanguy après que
Gurguy fut apparu à lui la tête auréolée de feu. »
Dans la chapelle de Kersaint-en-Landunvez fondée par la
famille du Chastel, les vitraux retracent cette légende.
Sur les murailles de Trémazan (le donjon du château de
Trémazan situé à 500 m de ce lieu, également édifié par les du Chastel, est le
mieux conservé de l’ouest de la France), fleurissaient même en hiver, des
œillets teintés du sang de la sœur de Tanguy, appelés « chinoff santez eodez »
Le bassin d’ablution circulaire de la fontaine aurait été
formé par la chute de la tête de la sainte. On dit aussi que l’eau de la
fontaine Sainte-Heude guérit les verrues.
Dune de
Saint Gonvel, Le Verlenn, commune de Landunvez (espace naturel
protégé).
Un dolmen.
Est bien caché aux abords des dunes de St-Gonvel-Le Verlenn.
Salon de
thé : Fleur des Thés. (Port d’Argenton, commune de Porspoder) :
Dans le port d'Argenton, un ancien caseyeur du Conquet s'est transformé en un
original salon de thé. Pour grignoter un macaron, engloutir un kouign aman
après une balade tonifiante sur la côte : voici un endroit parfait. On peut
aussi y acheter des lichouseries régionales et quelques souvenirs.
Le bateau
peut être loué pour toute occasion festive; cette année le ponton supérieur est ouvert. Avis aux gourmands !
Portsall est un village côtier du nord-ouest du Finistère. Il fait partie de la commune de Ploudalmézeau. Ses habitants sont appelés les Portsallais.
En 1951, a été créée sur le territoire de Ploudalmézeau, la paroisse de Port-Sall (noté Portsall en 1394), dédiée à Notre-Dame du Scapulaire.
Ce port tire sa renommée d'une part de ses roches mais surtout du naufrage de l'Amoco Cadiz en 1978. Ce super tanker géant qui vint s'échouer un jour de tempête provoqua la pollution des côtes sur plus de 150 km.
En 2001, une procédure avait été engagée pour détacher Portsall de Ploudalmézeau. Le 10 juin 2010, le préfet du Finistère a rejeté cette demande suite aux avis négatifs émis par le conseil municipal de Ploudalmézeau, la communauté de communes du Pays d'Iroise et le conseil général du Finistère
Porspoder: Le droit de vaine pâture s'exerçait encore couramment au milieu du xixe siècle :
« Les terrains communaux (...) sont livrés toute l'année au pâturage au profit des habitants des communes possédant ces communs, composés la plupart de dunes et de marais peu susceptibles d'être cultivés ; c'est ce qu'on voit à Lampaul-Plouarzel, à Ploudalmézeau, à Porspoder, à Landunvez, à Rumengol, à Plabennec, à Plouvien, etc... Chacun y envoie son bétail quand et comme bon lui semble ; c'est là encore qu'on dépose et qu'on met à sécher les plantes marines.
Seulement de temps en temps, les communes vendent tout ou partie des communs, qui disparaîtront insensiblement et accroîtront la masse des terrains cultivés. (...) Les landes, marais,et généralement tous terrains déclos et non cultivés sont encre soumis à la servitude de vaine pâture. (...) La cessation de l'indivision ne suffit point pour mettre fin à la vaine pâture, il faut encore qu'il y ait clôture des terres. »
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